Expressions politiques – Juin-Juillet-Août 2023

 

Groupes de la majorité

Rezé en fête, la nouvelle fête de la ville

Rezé Citoyenne avait pris l’engagement de replacer l’humain au cœur de la ville, et de militer pour une ville conviviale et solidaire.
Relancer une fête de la ville festive et fédératrice en est une belle illustration…

La crise sanitaire qui nous a tous durablement éprouvés et la crise économique qui s’est en suivie, dont nous ne sommes pas sortis, ne font que conforter cette envie de nous retrouver autour d’un grand moment fraternel, en créant le temps d’un week-end des lieux de fête et de rencontres pour les habitants.

L’objectif est double ! Incarner « Rezé en fête » au sein des quartiers, au cœur de la vie quotidienne des habitants, en ciblant sept lieux de rencontres le samedi après-midi, avec une programmation éclectique, issue de différents appels à projets (associatifs, citoyens, culturels) ; et mobiliser des lieux fédérateurs pour deux temps forts qui rassemblent tous les Rezéens autour d’une programmation pour petits et grands (le samedi soir au parc des Mahaudières et le dimanche midi et après-midi sur les bords de Sèvre). La mise en place d’un comité de coordination composé d’habitants, d’acteurs associatifs, d’élus et services de la Ville a permis de définir ensemble les contours de cette nouvelle fête.

Pour faire le lien entre les quartiers et le temps fort des Mahaudières, deux déambulations à travers la ville sont prévues. À pied, à vélo, rejoignons ensemble les festivités du samedi soir ! Avant de nous retrouver pour un dimanche bucolique sur les bords de Sèvre.

Ce temps fort, gratuit et éco-responsable, pensé avec les habitants, les acteurs culturels et associatifs de la ville sera populaire, accessible et joyeux. Un fil rouge, pour cette année : l’eau, une richesse à préserver…
« Rezé en fête, l’événement qui rassemble » aura lieu les 17 et 18 juin.
Tendez l’oreille, découvrez la programmation variée du week-end, imaginez votre parcours, et partageons ensemble ce moment festif.

Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr

Budget 2023 de Rezé : pourquoi s’abstenir ?

Nous avons milité pour un renforcement conséquent des médiateur·ices et éducateur·ices à Rezé. La ville, appuyée par 10 % des habitant·es, a fait le choix opposé de créer une force de police. Nous sommes convaincu·es comme toujours que la paix s’obtient par la justice et non par la force.

Nous mettons en garde depuis des années contre le coût parfois démesuré de certains investissements. Il est possible de faire plus sobre, plus économe, plus intelligent, sans renoncer aux constructions et rénovations dont la population et les services de Rezé ont besoin. Mais sans détériorer les budgets à venir : car plus d’investissement, c’est moins d’argent pour le fonctionnement de la ville, plus d’emprunt, plus de service de la dette, etc. S’il faut évidemment rénover le stade Léo-Lagrange, détruire tribunes et vestiaires pour ériger un nouveau bâtiment à au moins 5 millions d’euros nous semble démesuré.

Soulignons également les réussites de ce budget. Au premier plan : l’augmentation des dépenses de personnel, un effort répété de ce municipe. C’est d’abord le reflet de la nécessaire
revalorisation des salaires des agent·es, mais aussi de nombreux postes en plus. Bravo pour cette augmentation du service public fourni aux Rezéens et aux Rezéennes !

Cette augmentation de budget va de pair avec l’optimisation de l’usage de l’argent public, dans l’optique de ne pas seulement dépenser plus pour le service public, mais surtout de dépenser mieux. C’est une double réussite.

Ce budget comportant pour nous de grandes avancées mais aussi des impasses, Rezé à Gauche Toute a fait le choix de s’abstenir.

Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr

 

Groupes des minorités

Les poubelles débordent

Le nouveau rapport du GIEC est limpide : il faut diminuer nos activités pour que l’humanité survive. Ainsi, en luttant contre la réforme des retraites, en refusant de travailler deux ans de
plus, nous nous sommes aussi mobilisé·e·s pour le climat.

Remercions en particulier les éboueurs pour leur mobilisation exemplaire. Leur grève a donné de la visibilité à ce combat.
Mais les déchets se sont accumulés et encombrent nos rues. Est-ce seulement à cause de cette grève ? Sommes-nous raisonnables en continuant à jeter tant de choses ? Ne devrions-nous pas profiter de cette nouvelle visibilité de nos déchets et de la difficile reprise des ramassages pour gaspiller un peu moins ?

En différents points de Rezé, les déchets attirent des rongeurs. Ils risquent de s’installer durablement si nous leur donnons l’habitude de trouver leur nourriture dans nos tas d’ordures.

Nous pouvons agir sans nous défausser sur les pouvoirs publics. Organisons-nous, individuellement mais aussi collectivement, en profitant de cette occasion pour créer des liens avec nos voisin·e·s.

Rêvons qu’à Rezé de plus en plus de citoyen·ne·s s’organisent, là pour diminuer leurs déchets, là pour nettoyer leur rue, là pour transporter collectivement des déchets aux points de collecte…
Nous qui passons une partie de nos vacances à Rezé, aidons à transformer notre ville avec nos familles, nos proches, nos voisin·e·s. Participons à des ramassages collectifs, préférons les aliments en vrac, comme sur le marché, refusons les produits suremballés, récupérons et réparons plutôt qu’acheter.

Multiplions les initiatives et, ensemble, arrêtons de salir nos rues mais embellissons-les, reprenons en main nos vies, construisons un avenir commun désirable.

Nadine Bihan et François Nicolas

Femmes afghanes 

Chacun a droit à l’éducation.

Mais en Afghanistan, les filles et les femmes sont privées de ce droit fondamental : elles ne sont plus autorisées à fréquenter l’école secondaire ni l’enseignement supérieur.
Actuellement, 80 % des filles et jeunes femmes afghanes d’âge scolaire, soit 2,5 millions de personnes, ne sont pas scolarisées.
Près de 30 % des filles en Afghanistan ne sont jamais entrées à l’école primaire.
Le retour au pouvoir des talibans met les femmes afghanes face à trois voies :
– résister et mourir,
– obéir pour survivre,
– ou tout quitter pour assurer leur avenir et celui de leurs enfants.
Plusieurs tribunes ont déjà été publiées et appellent l’exécutif à agir.
Comme par exemple, la mise en place d’un « programme humanitaire ». Les auteurs de cette tribune appellent à la mise en place d’une aide humanitaire dans les pays frontaliers de l’Afghanistan pour les femmes qui fuient le régime des talibans.
Ce programme humanitaire pourrait accélérer les délivrances de visas pour la France avec un système d’accueil renforcé à leur arrivée sur le territoire français.
Il est important de se rappeler l’un des préambules de notre Constitution « Tout homme ou femme persécuté(e) en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur le
territoire de la République ».
Nous demandons donc aux autorités françaises la mise en place d’un programme d’accueil humanitaire d’urgence pour les Afghanes et leur famille qui ont fui au Pakistan ou en Iran.
Merci de votre lecture bienveillante. Nous travaillons avec l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à l’écoute de tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder.

Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn