Aider les femmes victimes de violences

Présentation

Plusieurs lieux d’écoute, d’aide psychologique et d’accompagnement sont à la disposition des Rezéen·nes, victimes ou témoins de violences conjugales, sexuelles ou sexistes, dans le cadre ou hors procédure judiciaire.

Sont recensées six catégories de violences :

  • psychologiques (dénigrement, harcèlement, isolement, contrôle) ;
  • physiques (coups, strangulation, séquestration) ;
  • verbales (injures, menaces, cris) ;
  • sexuelles (viol conjugal, mutilation, agression sexuelle) ;
  • économiques (interdiction de travailler, contrôle des dépenses) ;
  • administratives (confiscation de papiers).

Démarche

Le service médiation sociale et prévention de la délinquance est à votre disposition pour vous renseigner et vous accompagner dans vos démarches.

À Rezé et dans la métropole

  • Commissariat de Rezé
    8, allée de Touraine
    02 55 58 47 50 (appeler le 17 en cas d’urgence)
  • Pôle médico-social
    Accueil gratuit et adapté à chaque situation, consultations médicales (consultations de la Protection maternelle et infantile, PMI), accompagnement pour faire face aux difficultés.
    31, rue Aristide-Briand, 44400 Rezé
    02 53 59 67 50
    En savoir plus
  • Bureau d’aide aux victimes de la Police nationale
    Service gratuit et confidentiel, hors de toute procédure policière et judiciaire. Écoute et accompagnement pour toute situation de violence
    Commissariat de Police
    6, place Waldeck-Rousseau, 44000 Nantes
    02 53 46 71 49
    Courriel
  • Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF)
    Sensibilisation et formation des publics aux questions d’égalité femmes/hommes, de prévention des comportements sexistes et des violences faites aux femmes. Permanence à la Maison de la justice et du droit de Rezé.
    31, boulevard Emile-Gabory, 44200 Nantes
    02 40 48 13 83
    Site web
  • Solidarité Femmes Loire-Atlantique
    Accompagnement des femmes victimes de violences conjugales ou familiales.
    23, rue Jeanne-d’Arc, 44000 Nantes
    02 40 12 12 40
    Site web
  • Association France Victimes 44 Nantes
    Entretiens confidentiels et gratuits, sur rendez-vous, pour les victimes d’infraction pénale.
    Pôle Associatif Désiré-Colombe
    8, rue Arsène-Leloup, 44100 Nantes
    02 40 89 47 07
    Courriel
    Site web
  • Centre de planification familiale (planning familial)
    Information en matière de vie affective et sexuelle, consultations médicales et sociales relatives à la contraception, à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), à la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST)…
    Avec ou sans rendez-vous, une équipe de professionnels, vous accueille en toute confidentialité et vous répond également par téléphone. Consultation gratuite et possibilité d’anonymat pour les mineurs. Possibilité de consultation gratuite pour les majeurs en difficultés.
    4, rue Meuris, 44000 Nantes
    02 40 20 41 51
    Courriel
    Site web
  • Question Confiance
    Association d’aide aux femmes fragilisées en reconstruction. Objectifs des ateliers : se remettre dans la vie, intégrer une formation retrouver une vie sociale, trouver un emploi, positiver ses atouts…
    06 51 18 11 10
    Courriel
    Page Facebook
  • SOS inceste & violences sexuelles
    Accueil et accompagnement des victimes adultes, des adolescents à partir de 15 ans (en présence d’un tuteur) et de leurs proches.
    10, rue Louis de Broglie, 44100 Nantes
    02 22 06 89 03
    Courriel
    Site web
  • Citad’elles
    Centre d’accueil, d’écoute, de soutien et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences et leurs enfants
    Accessible gratuitement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7
    8, boulevard Vincent-Gâche
    02 40 41 51 51
    Site web

Au niveau national

  • Violences femmes info : 3919
  • SOS Viols : 0 800 05 95 95
  • 116 006 : Numéro d’aide aux victimes
    Numéro gratuit pour les victimes d’une agression, d’un vol, d’un cambriolage, de violences physiques, sexuelles, de harcèlement…
    Courriel
  • Portail de signalement : « Ne rien laisser passer »
    Sous forme de tchat, discussion interactive instantanée qui permet un échange individualisé avec un policier ou un gendarme spécifiquement formé à la prise en charge des victimes de violences sexuelles et sexistes. Il n’est pas obligatoire de déclarer son identité. Service gratuit, accessible 24h/24 et 7j/7, depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone.
    Accéder au téléservice « signaler un viol ou une agression sexuelle »

INFOS PRATIQUES : NOS RÉPONSES À VOS QUESTIONS


En France, une femme est libre de se marier, elle est également libre de refuser le mariage. Le mariage exige le consentement mutuel entre les futurs époux. Il est possible d’échapper à un mariage forcé. La loi vous protège. Il faut en parler à une personne en qui vous avez confiance, à un professionnel (médecin, assistant social, avocat-) ou adressez-vous à une association spécialisée qui vous accompagnera. Le 3919 est à votre disposition pour vous écouter et vous guider.
Signalez les faits à la police et à la gendarmerie. Vous ferez l’objet d’une attention particulière de la part des services de police ou des unités de gendarmerie qui ont mis en place des dispositifs d’accueil et d’aide aux victimes : intervenantes sociales, psychologues…En cas d’urgence, appelez le 17 ou le 112 (depuis un portable).

Cette journée a été instaurée le 25 novembre 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). La date du 25 novembre a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef d’État Rafael Trujillo.

Non, l’abandon du domicile conjugal n’existe pas en droit français et n’a même jamais existé. Pénalement, ce n’est pas un délit. Partir du domicile du couple n’est donc pas passible d’amende ou de prison. Cependant, un départ du domicile conjugal peut avoir une incidence lors du divorce ou de la demande concernant l’exercice de l’autorité parentale. La responsabilité de la rupture pourrait en effet être imputée à la personne ayant quitté le domicile. Il est donc important de partir avec tous les éléments relatifs aux violences pour expliquer que la violence est à l’origine de la rupture.
L’idéal est de préparer son départ en ayant consulté votre avocat au préalable. Il peut alors être conseillé de faire à minima une main courante afin de mentionner les raisons du départ et de vous protéger lors d’éventuelles procédures. Dans tous les cas, le dépôt d’une plainte est préférable. Il est surtout conseillé d’engager en urgence une procédure de divorce et/ou une demande d’ordonnance de protection avec un avocat. Dans tous les cas, votre sécurité prime : en cas de danger, partez. (source : solidaritefemmes.org).

Les parents ayants des droits identiques sur leurs enfants, on ne peut pas accuser un parent d’avoir enlevé ses enfants (hors passage de frontière). On peut, après une décision du juge, accuser un parent de « non représentation d’enfant » (art 227-5 du Code pénal), s’il refuse de représenter un enfant mineur à la personne qui est en droit de le réclamer alors qu’il existe une obligation de représenter l’enfant par une décision judiciaire (ordonnance de non-conciliation, jugement de divorce ou fixant la résidence des enfants et les modalités d’exercice de l’autorité parentale). Le parent lésé peut déposer plainte contre l’autre parent, qui encourt une peine d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
Un parent qui changerait d’adresse avec les enfants sans en informer l’autre parent dans un délai d’un mois peut être exposé à six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende (art 227-6 du Code pénal). Attention : un départ du domicile avec les enfants peut n’entraîner aucune conséquence au niveau pénal (si l’autre parent ne dépose pas plainte, par exemple), mais cela ne signifie pas que cela sera sans incidence lors de la procédure de divorce ou de la décision du juge concernant les enfants. Il est important de se renseigner auprès de votre avocat ou d’un juriste. Encore une fois, votre sécurité prime. (source : solidaritefemmes.org).