Coronavirus – Rezé crée un fonds de soutien aux associations

Alors que le secteur associatif est confronté à des difficultés sans précédent, du fait de nombreuses annulations d’événements ou de manifestations, la Ville de Rezé fait le choix de renforcer sa politique de soutien et d’accompagnement des associations sportives, culturelles et de loisirs.

Un fonds de soutien financier

A cet effet, la Ville crée un fonds de soutien financier spécifique destiné aux associations ou clubs qui verraient leur pérennité menacée en raison des effets de l’épidémie de Covid-19.

Doté d’un budget initial de 100 000€, dont le montant pourra être réévalué selon l’évolution de la crise sanitaire, ce fonds viendra s’ajouter aux dispositifs de soutien mis en place aux niveaux national, régional et départemental. L’examen des dossiers de soutien aux associations se déroulera sous l’égide d’une commission municipale dédiée. Ce dispositif devra ainsi permettre de favoriser la survie des clubs sportifs, menacée par l’interruption des championnats et les pertes de billetterie, voire de sponsoring, comme des associations en charge du spectacle vivant.

Ce dispositif ne concerne pas les associations d’entraide ou de solidarité, que la Ville de Rezé soutient par des dispositifs spécifiques avec l’appui du Centre communal d’action social (CCAS).

Soutien au secteur culturel

Pour le secteur culturel, frappé de plein fouet par l’épidémie, la Ville envisage d’autres dispositifs d’accompagnement. Ainsi, elle proposera aux compagnies rezéennes et de l’agglomération nantaise de bénéficier d’une mise à disposition d’équipements culturels comme le théâtre municipal ou encore la Barakason, pour favoriser les démarches de création artistique.

Elle projette également de relancer un dispositif ambitieux d’enseignement artistique et culturel au sein des écoles, dès que cela sera rendu possible par la reprise d’activité. Ce dispositif s’appuiera sur des intervenants professionnels du secteur culturel.

Enfin, la Ville de Rezé réfléchit au développement de nouvelles formes d’action culturelle, sur des formats plus restreints et plus nombreux, au plus près des habitants, dans un contexte où les grands rassemblements culturels ne devraient pouvoir se tenir avant plusieurs mois.