Les associations rezéennes se mobilisent pour coconstruire leur avenir avec la Ville. À l’automne dernier, 179 d’entre elles ont répondu à l’étude sur la vie associative menée par les services municipaux, la Ligue de l’enseignement – Fal 44 et la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire.
Une cinquantaine étaient présentes le 28 mars à la Barakason pour une soirée de restitution de cette enquête. « Nous avons souhaité dresser un panorama le plus complet possible des enjeux auxquels vous êtes confrontés, afin d’adapter notre niveau de soutien à vos besoins réels », leur a précisé en introduction Carole Daire-Chaboy, adjointe en charge de la vie associative.
Un portrait de la diversité associative
Les associations ayant répondu au questionnaire interviennent sur :
- le champ des sports (21 %),
- de la culture (20 %),
- des loisirs (13 %),
- de la solidarité et de l’humanitaire (12 %)
- de l’éducation et de la formation (9 %)
- de l’action sociale (7 %)
- de l’environnement, de l’économie, de développement local, de la santé /bien-être, de la défense des droits (18%)
Si 31 % d’entre elles ont plus de trente ans, un tiers sont nées dans les dix dernières années, illustration d’un vrai dynamisme associatif dans la ville. L’étude dresse un portrait-robot de la personne aux fonctions de la présidence : un homme, âgé de 40 à 60 ans et en poste depuis moins de deux ans. Autre enseignement de l’étude, « l’inquiétude des associations sur le renouvellement de l’engagement des bénévoles et de la gouvernance », rapporte Carole Daire-Chaboy. Enfin, pour les associations disposant d’un local permanent, il est dans 57 % des cas mis à disposition par la Ville.
Premières pistes de réflexion en vue des Assises
Répartis autour de différentes tables, les membres des associations présentes à la Barakason ont échangé entre eux sur les résultats de l’étude et présenté leurs commentaires et premières attentes pour la suite. « Nous avons du mal à aller les uns vers les autres pour se prêter du matériel », a regretté Martine Mabon, bénévole au centre socioculturel Ragon.
Dans ce même esprit de mutualisation, Alain-Pierre Diaz, président de la jeune association La vie normale, a appelé de ses vœux la création d’« un pôle de bénévoles, par lequel on pourrait faire appel à des personnes qui cherchent à donner un coup de main ponctuel ».
D’autres demandes ont été exprimées, relatives à la complexité des dossiers de demande de subvention, à l’accompagnement à la diversification des ressources ou à la gestion des salariés. Ces sujets et d’autres pourront être abordés lors des Assises de la vie associative prévues début 2024. D’ici là, les associations souhaitant s’engager dans la réflexion collective peuvent participer aux ateliers préparatoires qui vont se mettre en place.