Implanté à Rezé depuis 2019, le Min (Marché d’intérêt national) de Nantes Métropole voit son activité croître malgré un environnement économique chahuté.
« La dynamique est au rendez-vous », souligne Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole et présidente de la Semminn, la société d’économie mixte qui gère et exploite le Min.
Accueillant près de 150 entreprises, dont 40 producteurs locaux, le second Min de France après Rungis affiche un taux d’occupation de 98 %.
Il totalise plus de 1 400 emplois, contre 800 sur son ancien site en 2019, et a vu sur la période le nombre d’acheteurs professionnels passer de 3 000 à 4 500.
Le Min face à la crise énergétique
Pleinement inscrit dans la dynamique agroalimentaire de la métropole et au-delà du Grand Ouest, le Min fait face à un contexte incertain, marqué par les difficultés de recrutement des opérateurs, l’inflation et la crise énergétique. Durant l’année 2022, le prix d’achat de l’électricité a ainsi bondi de 288 % (240 % avec les aides d’État) ! Plusieurs leviers ont été actionnés pour atténuer les effets de cette hausse. L’équipe de la Semminn a accompagné les entreprises dans la maîtrise de leur consommation. La part de l’autoconsommation de l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques du Min est passée de 7 % en 2019 à 13 %. Enfin la Semminn a renégocié son contrat d’électricité et entrera au 1er janvier 2025 dans le consortium d’achat d’électricité de Nantes Métropole.
Un « bâtiment phare » de 4 500 m²
Fort de sa dynamique, le Min va construire à l’horizon 2025-2026 un nouveau bâtiment, prévu dans le plan initial. « Nous allons nous doter d’un bâtiment phare pour continuer à développer le Min et son offre », précise Mahel Coppey. Ce bâtiment de 4 500 m² sur trois niveaux, qui sera le plus haut du Min, abritera une mixité de fonctions et d’usages : logistique, bureaux, activités commerciales, ateliers de transformation, espaces de formation, de coworking, incubation de start-ups… Encore à l’étude, le projet pourrait être lancé par Nantes Métropole cette année. L’investissement est annoncé à hauteur de 11 millions d’euros.
