Découvrez le nouveau portail du patrimoine de Rezé !

Le nouveau portail numérique Patrimoine et archives de Rezé rend accessibles à tous de nombreux documents et contenus sur l’histoire de la ville. Il a été lancé samedi 21 septembre à l’occasion des Journées européennes du matrimoine et du patrimoine.

Nul doute que le site patrimoine-archives.reze.fr va rapidement prendre sa place dans les favoris de nombreux Rezéens et Rezéennes, intéressés par l’histoire et le patrimoine de la ville. Riche en contenus, simple d’utilisation, cet outil web va servir à un large public pour de multiples usages : particuliers pour une recherche généalogique, étudiants et chercheurs en histoire, enseignants, habitants souhaitant mieux connaître leur quartier, férus d’histoire et de patrimoine…

Notre volonté est d’ouvrir et de rendre plus accessibles les archives au public. Ce portail va permettre une valorisation des fonds d’archives publiques et des documents privés reçus en don ou acquis au fil du temps, comme une belle collection de cartes postales.

Hugues Brianceau, adjoint en charge des politiques culturelles

Un site web qui facilite les recherches

Pour construire ce portail, la Ville s’est dotée d’une extension d’un logiciel de gestion des archives édité par la société Naoned, basée à Saint-Sébastien-sur-Loire. Le site web a ensuite été conçu en interne, par le service municipal patrimoine et archives.

On y trouve une partie des inventaires des archives et de nouveaux contenus mettant en lumière l’histoire et le patrimoine de Rezé. De façon générale, le site web va offrir une facilité d’accès aux documents, accès qui auparavant nécessitait une demande spécifique, voire un déplacement au service.

« Sur ce portail, il y aura régulièrement de nouveaux articles, de nouveaux fonds numérisés, de nouvelles actualités. Il faudra venir et revenir ! », encourage Maéva Provost, archiviste et cheffe de ce projet.

Un menu à quatre entrées

Depuis la page d’accueil du site, quatre portes d’entrée principales sont proposées :

  • Conserver,
  • Rechercher,
  • Découvrir,
  • Visiter.

La première, « Conserver », présente ce que sont les archives, comment chacun peut les consulter, les réutiliser, voire en confier au service municipal… « Trésors d’archives » permet de découvrir quelques pièces remarquables dont la plus ancienne, un parchemin de 1355.

 « Rechercher ». S’il est possible de partir en exploration dans les inventaires des archives, des outils d’aide pour des recherches plus précises sont également proposés. Le portail permet de s’inscrire gratuitement et de créer son panier, une possibilité intéressante pour celles et ceux qui font de la recherche.

L’onglet « Découvrir » propose de nombreux contenus sur l’histoire de Rezé, avec des entrées par époque, par quartier, par monument, par personne. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur certains sites actuels ou disparus de la Ville, comme le château de Rezé ou le castel de la Tour. Au chapitre des Rezéennes et Rezéens célèbres, on trouve par exemple des notices biographiques sur saint Lupien, sur l’écrivain et poète Benjamin Péret, né à Rezé. Un espace pédagogique, avec des ressources enrichies au fil du temps et des outils clés en main pour les enseignants, y est disponible. De plus, deux grandes expositions numériques seront proposées chaque année. La première, visible depuis le 21 septembre, se penche sur les transports à Rezé. Les guides de quartier édités par la Ville, les « Rezé Mensuel » et les numéros de la revue « Rezé Histoire », excepté ceux encore en vente, sont également consultables sur le portail.

Enfin, la quatrième porte d’entrée du site, « Visiter », donne accès à l’offre d’animations et de visites proposées par le service patrimoine et archives, notamment celles de la Maison radieuse. Pour Florian Riffet, chargé de la valorisation du patrimoine, ce portail est un véritable outil au service de la transmission du patrimoine. « On va pouvoir davantage transmettre les connaissances accumulées depuis de nombreuses années. Pour penser la ville de demain, il est important de connaître son histoire et ses racines », conclut-il.