Conseil municipal du 26.06.2024 : l’éducation au cœur des priorités

Le projet éducatif de territoire « Grandir et vivre ensemble à Rezé » est renouvelé jusqu’en 2027. La municipalité poursuit la démarche engagée et renforce son action notamment autour de l’inclusion et de la lutte contre les discriminations.

« La Ville place l’éducation au cœur de ses priorités, avec une conviction déterminée : chaque enfant, chaque jeune mérite une chance de s’épanouir », déclare Isabelle Coirier, adjointe en charge de l’enfance et de la jeunesse. La municipalité a ainsi engagé, dès 2021, un nouveau projet éducatif de territoire « ambitieux et novateur, construit en concertation étroite avec tous les acteurs de la communauté éducative », rappelle l’élue. Élargi à l’ensemble des temps (scolaires, périscolaires et extrascolaires) ainsi qu’à la tranche 0-25 ans, le document socle, appelé « Grandir et vivre ensemble à Rezé », structure la politique éducative et les liens avec l’ensemble des parties prenantes.

Des réalisations concrètes

Douze chantiers avaient été initiés en 2021. Des actions concrètes en découlent comme :

• le renforcement des accueils périscolaires,
• le développement du végétarien, du fait-maison et du bio et label dans les cantines,
• la rénovation des écoles (Château-Sud cet été, puis Salengro et Ouche-Dinier),
• le renforcement des permanences SOS inceste et violences sexuelles,
• le développement de l’offre culturelle,
• la transformation des cours d’école pour qu’elles soient natures, égalitaires et inclusives,
• …

Poursuivre les actions

« Le bilan satisfaisant et très encourageant nous invite à poursuivre dans le cadre du renouvellement du projet éducatif », annonce Isabelle Coirier. Les douze chantiers ont été actualisés, les actions priorisées et la démarche participative conservée. « Les commissions « 3-10 ans » et « restauration », qui réunissent parents et partenaires éducatifs, vont par exemple perdurer. Elles permettent de croiser les regards et les expertises. Nous renforçons par ailleurs notre action sur l’inclusion, et poursuivons le travail engagé dans la lutte contre les discriminations, l’accompagnement à la parentalité, ou encore le développement de passerelles entre la petite enfance et l’école, mais aussi entre l’école et le collège. » Le projet éducatif est prolongé jusqu’en 2027. « Nous faisons beaucoup pour les enfants rezéens et pouvons en être fiers », conclut la maire, Agnès Bourgeais.

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En savoir plus

Après la rénovation de l’école Château-Sud (démarrée cet été), la Ville entame un nouveau chantier : l’école Roger-Salengro. Le conseil municipal a autorisé le dépôt du permis de construire.

« En début de mandat, nous avons initié un important plan de rénovation de notre patrimoine scolaire, indique Anas Kabbaj, conseiller métropolitain et municipal en charge du patrimoine mobilier et immobilier. Après Château-Sud cet été, nous engagerons l’an prochain des travaux dans l’école Roger-Salengro. » Situé dans le quartier Pont-Rousseau, l’établissement scolaire accueille aujourd’hui 322 élèves. L’école est composée de quatre bâtiments dont un construit dans les années 1870. « Neuf mois d’étude ont abouti à la création d’un projet de rénovation ambitieux, concerté avec les usagers et les services. Les travaux réalisés permettront de réduire de moitié les consommations énergétiques, de protéger contre les chaleurs estivales et de rendre l’établissement accessible aux personnes en situation de handicap. »

Travaux dès le printemps 2025

Le projet prévoit notamment :

• la création d’espaces supplémentaires comme une salle de décharge émotionnelle et une salle en plus pour les intervenants auprès d’enfants en difficulté,
• la construction d’un ascenseur,
• la réalisation d’une isolation thermique,
• le remplacement des fenêtres,
• l’installation de protections solaires,
• la mise en place d’un nouveau système de ventilation,
• le passage des luminaires en Led,
• la rénovation intérieure des locaux.

Le démarrage est travaux est prévu au printemps 2025. Ils devraient s’achever fin 2026. Coût prévisionnel du projet :  3 millions d’euros TTC. Des subventions seront sollicitées auprès de l’Europe, l’État, la Région, le Département et d’autres partenaires institutionnels ou privés. Deux demandes auprès du Feder et du Fonds vert vont d’ores et déjà être déposées.

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Chaque année, la commission communale pour l’accessibilité dresse un état des lieux des actions réalisées à Rezé. Celles entreprises en 2023 étaient présentées au conseil municipal le 26 juin. 

Les initiatives pour rendre la ville plus accessible à toutes et tous sont nombreuses à Rezé. Comme en témoigne le rapport 2023 de la commission communale pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap. Composée d’élus, de représentants associatifs, d’usagers en situation de handicap, d’aidants et de services techniques de la Ville, l’instance créée en 2006 constate notamment l’état du bâti.

Travaux d’accessibilité : fin en 2025

« C’est sa mission première, explique Franck Letrouvé, conseiller municipal en charge de l’intégration des personnes handicapées. La commission suit en particulier l’avancée de notre agenda programmé pour rendre accessibles tous les établissements municipaux recevant du public. » Démarrés en 2016, les travaux de mise en accessibilité s’achèveront en 2025.
Plus de six millions d’euros ont déjà été investis. En 2023, étaient concernées : les écoles Port-au-Blé, Jean-Jaurès, Château-Sud, le centre socioculturel Château et l’accueil de loisirs de la Robinière.

La commission fait des propositions d’amélioration

« L’action de la commission est aujourd’hui bien plus large : elle fait des propositions pour améliorer l’accessibilité, et recense l’offre de logements adaptés », poursuit l’élu. En 2023, ses membres ont par exemple poursuivi la réflexion pour un accueil plus inclusif à la médiathèque, visité l’école Pauline-Roland dans le cadre du projet de cour nature, égalitaire et inclusive, participé à la nouvelle maquette du magazine municipal ou encore au projet d’aménagement du parc des Mahaudières.

Création d’un terrain de cécifoot, projet danse…

Plusieurs actions ont marqué l’année 2023, à commencer par l’inauguration en décembre du nouveau terrain de cécifoot au sein du stade Léo-Lagrange. « C’est un équipement unique dans le Grand Ouest que la Ville a souhaité créer, souligne Franck Letrouvé. Adapté aux personnes malvoyantes et non-voyantes, il peut être utilisé par tous. » D’autres actions sont intervenues dans l’année : le projet de danse « Ribambelle » avec la Balinière et les associations APF France handicap et Adapei 44, la création d’un fonds « facile à lire et à comprendre » à la médiathèque, la signature par la Ville de la charte d’accueil des enfants en situation de handicap, l’organisation d’un atelier autour de la mobilité des personnes en situation de handicap… « Rezé est riche de petites et grandes initiatives, conclut l’élu. Tout n’est pas parfait, mais les mentalités évoluent dans le bon sens. Les agents municipaux sont de plus en plus formés permettant ainsi de changer les regards sur nos différences. »

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Voir le rapport d’accessibilité pour l’année 2023

En savoir plus sur la commission communale pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap

Après une première édition réussie, les Enveloppes de quartier seront de retour en janvier. Parmi les nouveautés actées en conseil municipal : un coup de pouce aux projets portés par les jeunes.   

Début 2023, la Ville a lancé les « Enveloppes de quartier », un dispositif de participation citoyenne permettant aux habitantes et habitants d’être acteurs de leur ville. Un budget de 5 000 € était alloué à chaque quartier pour financer un projet innovant, local, d’intérêt général et qui rentre dans les compétences de la Ville. Au total, 71 propositions ont été émises par les Rezéennes et Rezéens, ensuite soumises au vote des citoyennes et citoyens. Sept projets ont été lauréats.
« Ce dispositif nous tient à cœur, explique la maire, Agnès Bourgeais. Il a permis de créer une véritable dynamique perceptible lors des inaugurations. » Les sept projets lauréats – cinéma en plein air, radio de quartier, guinguette, verger, amphithéâtre de verdure, ateliers d’écriture, place de quartier – sont aujourd’hui tous réalisés. Le dernier, l’amphithéâtre de verdure, retardé à cause de la météo, sera inauguré en septembre.

Nouvelles modalités

« Le bilan très positif nous a conduit à renouveler l’expérimentation, poursuit Éva Paquereau, adjointe en charge du dialogue citoyen. L’appel à projets pour la deuxième édition sera ouvert en janvier. Avec toujours le même budget : 5 000 € par quartier, et l’obligation de constituer une équipe de trois personnes (minimum) pour déposer un projet. »
Des changements ont été apportés au règlement intérieur : « Pour cette deuxième édition, il sera désormais possible de proposer un projet sur du foncier appartenant à Nantes Métropole. Le pôle Loire, Sèvre et Vignoble a accepté de jouer le jeu, précise l’élue. Les projets portés par les jeunes seront également favorisés. » Un 4^e jeton, que les habitants ne pourront mettre que sur un projet de jeunes, sera ajouté. La participation est ouverte dès 9 ans avec la présence d’un adulte. Agents et élus municipaux ne pourront ni candidater, ni faire la promotion d’un projet pour une totale transparence. « Des informations seront communiquées aux habitants sur cette deuxième édition en septembre », conclut l’élue.

Réactions

• Les élus de Bien vivre à Rezé auraient aimé « introduire une brèche dans la culture de la compétition qui est à l’origine de nombreux maux de notre société » et proposent « de ne pas attribuer plus d’un jeton par projet, pour inciter les Rezéennes et Rezéens à découvrir l’ensemble des projets. »
• Éva Paquereau, adjointe au dialogue citoyen, répond que « peu de personnes ont mis leurs trois jetons sur le même projet » et souhaite « laisser un maximum de liberté aux habitants ».

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En savoir plus sur les Enveloppes de quartier

L’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Mauperthuis sera regroupé avec l’Ehpad Plancher à l’horizon 2030. Un nouveau bâtiment plus grand sera reconstruit sur le site de Mauperthuis. Le projet sera réalisé par le bailleur Atlantique Habitations à qui la Ville cède le foncier.

« La Ville mène une politique volontariste pour améliorer la vie quotidienne des seniors, expose Philippe Audubert, adjoint en charge des personnes âgées et de la santé. Un plan d’actions « Ville amie des aînés » est sur les rails depuis fin 2021. Offrir aux seniors des solutions d’hébergement de qualité et financièrement accessibles en fait partie. »

« Projet regroupé innovant »

C’est tout l’enjeu du projet de regroupement des Ehpads Mauperthuis et Plancher qui appartiennent à la Ville. « Édifiés dans les années 1970, les deux établissements sont aujourd’hui vétustes. Ils engendrent des coûts d’entretien importants et n’offrent pas des conditions de vie et de travail satisfaisantes pour les résidents et salariés », explique l’élu. Un projet innovant a été travaillé avec le gestionnaire, l’association Les Mahaudières – Initiatives solidaires (Amis). » Il consiste à démolir l’Ehpad Mauperthuis et à reconstruire en lieu et place un nouveau bâtiment plus grand qui accueillera également les résidents de Plancher. Soit au total 174 personnes qui seront réparties dans des petites unités de vie. Une résidence autonomie de 36 logements sera également créée.

Cession du foncier à Atlantique Habitations

Le projet, estimé à 37 millions d’euros, sera réalisé par le bailleur Atlantique Habitations. Au conseil municipal, les élus ont acté la cession du foncier pour un montant d’un million d’euros. « Un montant en deçà du prix du marché pour maintenir un prix à la journée quasi-identique au prix actuel pour les résidents », ajoute Philippe Audubert. Un protocole d’accord sera signé entre la Ville et Atlantique Habitations pour sécuriser les deux parties. Prochaine étape : le déclassement de la parcelle au plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm) pour permettre la réalisation du projet. Il avait fait l’objet d’une concertation en janvier dernier. « Le regroupement des Ehpads Mauperthuis et Plancher est un projet d’envergure, déterminant, que nous attendons avec impatience », conclut la maire.

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En savoir plus sur le regroupement des Ehpads Mauperthuis et Plancher

La cuisine centrale sera reconstruite sur le site actuel pour répondre aux nouvelles normes et fabriquer des repas toujours plus qualitatifs pour les enfants fréquentant les écoles et crèches publiques de Rezé.

« La cuisine centrale actuelle, située avenue rue Willy-Brandt, est vieillissante et difficilement adaptable, explique Anas Kabbaj, conseiller métropolitain et municipal en charge du patrimoine mobilier et immobilier. Sa reconstruction est nécessaire pour répondre à nos objectifs de proposer toujours plus de repas fait-maison et de réduire la production de déchets. »

Légumerie, cuisine pédagogique…

Le nouvel équipement sera dimensionné pour produire 4 500 repas par jour. Il comportera :

• des zones de préparation, de cuisson et de conditionnement répondant aux normes actuelles,
• une cour pour faciliter la réception des livraisons,
• une légumerie pour produire des repas à partir de légumes bruts,
• des locaux de stockage,
• une cuisine pédagogique pour sensibiliser les écoliers à une alimentation durable,
• une salle de réunion,
• un restaurant pour les agents municipaux,
• des locaux administratifs.

Bâtiment exemplaire sur le plan énergétique

« Le nouveau bâtiment respectera nos engagements en matière de sobriété énergétique. Des matériaux durables seront choisis. Et des panneaux photovoltaïques seront installés sur la toiture pour alimenter en électricité la nouvelle cuisine centrale », précise l’élu. Le coût total du projet est estimé à 10,468 millions d’euros TTC. Des subventions seront sollicitées auprès de l’Europe, l’État, la Région, le Département et d’autres partenaires institutionnels ou privés. Après une phase d’études, les travaux devraient démarrer mi-2026 pour une livraison début 2028.

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À lire aussi : l’article « 41 % de bio dans les cantines »

La Ville s’associe au fonds d’urgence ouvert par Cités Unies France pour venir en aide aux civils palestiniens touchés par le conflit en cours. Les élus ont également adopté un vœu pour la paix et la reconnaissance d’un état de Palestine.

« Depuis le 7 octobre 2023 et l’attaque terroriste du Hamas, l’armée israélienne y mène une opération militaire d’une intensité inédite. On décompte à l’heure actuelle plus de 70 000 résidences détruites et un bilan humain extrêmement lourd, avoisinant 35 000 morts et plus de 75 000 blessés. L’accès aux besoins essentiels tels que l’eau et la nourriture sont compromis. Au moins 31 personnes dont 27 enfants sont d’ores et déjà morts de malnutrition », rappelle la maire, Agnès Bourgeais. Pour venir en aide aux civils palestiniens touchés, la Ville va contribuer au fonds de solidarité ouvert par Cités Unies France. Une subvention exceptionnelle de 2 000 euros sera versée. L’aide sera destinée aux soutiens médicaux, alimentaires et psychologiques. « La solidarité est une valeur forte au sein de la municipalité. Chaque année, nous inscrivons au budget une réserve pour les fonds d’urgence liés aux catastrophes dans le monde. »

Vœu du conseil municipal

Dans un vœu, les élus du conseil municipal appellent également l’État français à concourir à un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza, à œuvrer pour une libération des otages, à réaffirmer le respect du droit international et à reconnaître un État de Palestine sans délai. « L’urgence de la situation, la souffrance indicible des populations et l’impasse politique totale dans laquelle se trouve le processus de paix, rendent la reconnaissance d’un État de Palestine absolument nécessaire et indispensable », affirment les élus.

Voir la délibération du conseil municipal sur le versement d’une subvention exceptionnelle

Voir le vœu du conseil municipal