Conseil métropolitain du 9 février 2024 : budget, nuisances sonores, déplacements…

Les élus métropolitains ont voté le budget pour l’année 2024 : 1,646 milliard d’euros. Malgré l’inflation, Nantes Métropole poursuit ses investissements (596,4 millions d’euros) afin de maintenir son cap et soutenir les acteurs du territoire. Deux axes guident l’action de la Métropole : l’égalité pour tous et toutes et la transition écologique.

En 2024, les grandes priorités d’investissement de la Métropole sont les suivantes :

• les mobilités (216,9 millions d’euros),
• l’aménagement des espaces publics (89,8 millions d’euros),
• l’eau (74,5 millions d’euros).

Ces investissements massifs sont permis grâce à l’emprunt (409 millions d’euros en 2024), un taux d’épargne à 14%, et la recherche continue d’efficience dans les services publics. Depuis 2023, Nantes Métropole analyse ses dépenses sous l’angle de la transition écologique afin de s’assurer qu’elles aient un impact positif sur l’environnement (démarche du « budget vert »). En parallèle, la Métropole initie cette année une démarche similaire sur le genre pour évaluer l’incidence de certaines dépenses sur l’égalité entre les femmes et les hommes.

Réaction

Le groupe Gauche citoyenne, sociale et écologiste dont font partie les élus rezéens de la majorité municipale s’est exprimé à travers la voix de Marlène Collineau, conseillère métropolitaine et adjointe à Nantes :

« Nous connaissons la complexité du dossier et les limites de notre action. C’est d’un plan national dont nous avons besoin. L’urgence, c’est construire, et construire en fonction des besoins de la population. Quand on parle logement, on ne parle pas d’un produit financier mais de mettre à l’abri des hommes, des femmes, des enfants. Loger, se loger, c’est être protégé. »

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Nantes Métropole s’applique à avoir des dépenses responsables avec un impact positif sur l’environnement, l’emploi et la société au niveau local. Chaque année, 530 millions d’euros d’achats sont effectués par la Ville et la Métropole, dont 99,4% réalisés en France et 64% dans la métropole nantaise. Cet effort sur l’achat local va se poursuivre avec le nouveau schéma de promotion des achats responsables.

Réaction

Le groupe Gauche citoyenne, sociale et écologiste dont font partie les élus rezéens de la majorité municipale s’est exprimé à travers la voix d’Anas Kabbaj, conseiller métropolitain et conseiller municipal à Rezé :

« Ce point d’étape nous conforte dans l’idée qu’une attitude cohérente et déterminée paie. Dès lors, pourquoi ne pas imaginer à terme une extension de la démarche pour répondre à d’autres enjeux prioritaires : ceux de la rémunération et des conditions de travail ? Salariés et producteurs aspirent à vivre dignement de leurs activités sans toujours y parvenir. Tout en veillant à la bonne utilisation des deniers publiques, nous voudrions pouvoir préférer les entreprises qui paient correctement leurs salariés, tout comme nous devons assurer une juste rémunération aux agriculteurs. Faire prévaloir dans nos achats un cadre respectueux pour les travailleurs face à la dérégulation du monde du travail, c’est lutter contre l’uberisation croissante de la société et la précarité qui l’accompagne. Si les règles actuelles ne peuvent peut-être pas nous le permettre aujourd’hui, cette ambition ne doit jamais nous quitter. »

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Nantes Métropole met à jour son plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). L’objectif : poursuivre et intensifier les actions déjà engagées sur le territoire pour diminuer les nuisances sonores.

Parmi les actions phares :

• Réduire les vitesses de circulation ;
• Réduire le bruit du tramway ;
• Renforcer les mesures d’apaisement aux abords des écoles ;
• Créer l’observatoire de l’environnement sonore de Nantes Métropole.

Actuellement, 8 300 habitants de la métropole subiraient des troubles du sommeil à cause du bruit routier. 2 200 en raison de la circulation ferroviaire et 300 concernant le trafic aérien (source : cartes de bruit stratégiques).

Réaction

Le groupe Gauche citoyenne, sociale et écologiste dont font partie les élus rezéens de la majorité municipale s’est exprimé à travers la voix de Martine Métayer, conseillère métropolitaine et conseillère municipale à Rezé :

« Le plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) fait apparaître que le bruit a pour principale origine la circulation automobile. Aussi, il nous semble que le principal enjeu est un changement d’usage dans la mobilité urbaine. C’est un bouleversement social et culturel qui ne se décrète pas mais doit être expliqué, anticipé, accompagné. […] Nous sommes satisfaits de voir que les nuisances liées à l’activité de l’aéroport Nantes-Atlantique trouvent toute leur place dans le PPBE métropolitain. Dans l’immédiat, deux priorités nous animent. D’abord, mieux prendre en compte la gêne ressentie par les populations survolées. Ensuite, il y a nécessité à veiller à la limitation des nuisances, et au respect plus strict de la réglementation existante. »

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À l’horizon fin 2027, Rezé sera desservie par deux nouvelles lignes de tram (lignes 6 et 7). Leur terminus sera situé à l’hôtel de ville. Ces lignes permettront de relier Rezé à La Chapelle-sur-Erdre et à Saint-Herblain. Une nouvelle ligne de busway électrique (ligne 8) sera également en service entre Bouguenais et Nantes en passant par Rezé. Et un pôle d’échange multimodal sera créé à La Basse-Île. Les élus métropolitains ont autorisé la Semitan, mandatée pour la réalisation de ces investissements, à lancer les consultations.

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À compter d’avril, d’importants travaux au cœur de la métropole vont perturber les habitudes des automobilistes. Pour inviter les habitants à changer leur pratique et à opter pour un mode de déplacement plus durable, des offres d’essai seront proposées. Les élus métropolitains ont validé leurs modalités. Ces offres d’essai seront valables pour les transports en commun, les vélos en libre-service, en location moyenne ou longue durée.

Réaction

Le groupe Gauche citoyenne, sociale et écologiste dont font partie les élus rezéens de la majorité municipale s’est exprimé à travers la voix de Jacques Pineau, conseiller métropolitain et conseiller municipal à Rezé :

« Prochainement, la centralité métropolitaine – mais pas que – va connaître des travaux importants afin d’améliorer les transports collectifs et ainsi atténuer la congestion et la pollution. Ces chantiers vont occasionner une gêne temporaire mais importante. Beaucoup de Métropolitains devront redéfinir leurs stratégies de déplacement. Nous devons accompagner cette réflexion en les incitant à essayer des mobilités alternatives qu’ils ne connaîtraient pas, avec l’appui de « coordinateurs des mobilités ». C’est une occasion, pour ceux qui le peuvent, de changer leurs habitudes… durablement ! »

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Afin d’améliorer les cours d’eau, Nantes Métropole va investir 5,2 millions par an sur la période 2024-2033. Un programme sur dix ans, en lien avec l’Agence de l’eau, la Région Pays de la Loire et le Département de Loire-Atlantique, a ainsi été voté.

Il prévoit notamment :

• de travailler sur l’entretien de la végétation des rives,
• le rétablissement de continuités écologiques,
• le contrôle d’espèces végétales invasives,
• de poursuivre les travaux menés sur les bassins versants du Cens, du Gesvres, du Charbonneau, des marais Nord-Loire et la grande vallée de Bouguenais.

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Nantes Métropole accompagne les personnes de plus de 60 ans, leurs familles via les huit centres locaux d’information et de coordination (Clic) situés dans l’agglomération, dont le Clic Sorinières-Rezé. Compte tenu du vieillissement de la population, Nantes Métropole a renforcé fortement son soutien aux Clic (+ 66 % depuis 2017). Sur la période 2023-2026, 935 293 euros y sont dédiés.

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Les élus métropolitains ont validé l’attribution de subventions pour un montant de 10,231 millions d’euros. Sont notamment concernés :

• Nantes Rezé Métropole Volley (324 250 euros) qui évolue en ligue A et participera à la coupe d’Europe.
• Le centre local d’information et de coordination (Clic) Sorinières-Rezé (92 248 euros) qui accompagne les plus de 60 ans et leurs familles.
• L’Atelier du pignon (30 000 euros) qui encourage la pratique du vélo en particulier auprès des habitants de Nantes et Rezé.
• La Ville de Rezé et son centre communal d’action sociale (CCAS) dans le cadre du fonds de soutien pour lutter contre le sans-abrisme (683 296 euros) pour l’aménagement de terrains d’insertion temporaires et de logements intermédiaires destinés aux migrants d’Europe de l’Est et la mise à l’abri de mineurs et migrants isolés.

Réaction

Le groupe Gauche citoyenne, sociale et écologiste dont font partie les élus rezéens de la majorité municipale s’est exprimé à travers la voix de Martine Métayer, conseillère métropolitaine et conseillère municipale à Rezé :

« Nous saluons le travail partenarial de qualité qui a permis de concrétiser ces différents projets permettant une résorption durable des bidonvilles et des squats en sortant de la logique des évacuations suivies de réinstallation. Cette stratégie de résorption doit être portée solidairement et dans la même logique d’égalité qui sert de socle à nos différents pactes, pour tout le territoire métropolitain. »

Face à la raréfaction de l’eau, Nantes Métropole est de plus en plus souvent sollicitée par des habitants disposant de puits pour s’alimenter en eau. Une quarantaine de demandes de raccordement au réseau public de distribution d’eau potable ont été enregistrées. La Métropole va désormais financer l’extension du réseau public pour ces habitants s’il s’agit de leur résidence principale.

Réaction

Le groupe Gauche citoyenne, sociale et écologiste dont font partie les élus rezéens de la majorité municipale s’est exprimé à travers la voix de Marlène Collineau, conseillère métropolitaine et adjointe à Nantes :

« Cette délibération illustre comment notre projet politique réduit concrètement les inégalités. Ici, en raccordant à l’eau potable les foyers qui, parce qu’ils vivent dans des hameaux éloignés, ne le sont toujours pas. C’est la volonté du service public jusqu’au bout, qui s’adapte, qui apporte des solutions en tenant compte des spécificités. Une action métropolitaine qui se tient au plus près de celles et ceux qui sont les plus isolés, ne laissant personne sur le bord du chemin. »