Groupes de la majorité
Pour un droit international appliqué, au profit des peuples
« On nous demande d’aimer ou de détester tel ou tel pays ou tel peuple. Mais nous sommes quelques-uns à trop bien sentir nos ressemblances avec tous les hommes pour accepter ce choix ». Albert Camus
Le 7 octobre dernier, des actes indignes ont été commis par l’organisation terroriste du Hamas, notamment contre des civils israéliens. En réponse, le gouvernement israélien a fait payer un lourd tribut au peuple palestinien. Ce sont plus de deux millions et demi de personnes, hommes, femmes et enfants de la Bande de Gaza, qui se sont retrouvés de nouveau sous les bombes.
Entre le Hamas, organisation capable de massacres injustifiables contre des civils, et le gouvernement d’extrême-droite israélien, y a-t-il de la place pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens ? Appuyons-nous sur les propos de Stéphane Hessel qui, en 2011, nous invitait à nous indigner. S’agissant du conflit israélo-palestinien, il précisait « croire en la valeur universelle des droits de l’homme et considérer que, quand le gouvernement israélien occupe les territoires palestiniens, il le fait en violation des principes énoncés par les nations unies en 1967. Il enfreint le droit ».
C’est donc le droit international, celui de la Convention de Genève, visant à protéger les civils dans les conflits armés, qui doit être appliqué.
Cela implique notamment la reconnaissance de l’État de la Palestine, le démantèlement des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem, le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens et la levée du blocus de Gaza en place depuis 2007.
Nous appelons la réouverture de négociations pour une paix juste et durable au Proche-Orient en faisant respecter les résolutions de l’ONU.
« Ce n’est pas l’espérance qui fait les héros ; c’est le courage et la volonté ». Comte-Sponville. Le bonheur désespérément.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Élections sénatoriales : le choix de Rezé à Gauche Toute
Les sénateur·ices sont élu·es par les « grand·es électeur·ices » : des élu·es de conseils municipaux pour environ 90 %, mais aussi de conseils départementaux, régionaux, et des parlementaires des départements concernés. Cette année, la moitié du Sénat était renouvelée. Pour ces élections du 24 septembre, Rezé à Gauche Toute disposait de cinq grand·es électeur·ices : quatre membres du conseil municipal et une déléguée supplémentaire rezéenne, membre de RàGT et élue par le conseil municipal du 9 juin. Elles et ils devaient voter pour élire des sénateur·ices en Loire-Atlantique.
Notre association s’était prononcée pour une liste unitaire de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Donc une liste commune entre écologistes, communistes, socialistes, et insoumis·es. Or l’unité, pour positive qu’elle fût, est restée incomplète : les listes conduites par Ronan Dantec (Territoires44-EELV) et Karine Daniel (PS-PC) ont fusionné, mais sans la France Insoumise (LFI). Après discussion interne, nous avons réparti nos votes entre la liste EELV-PS-PC (Ronan Dantec-Karine Daniel) et la liste LFI (Viancin/Lalande).
Il s’agissait d’un suffrage indirect, contraire à notre conception de la démocratie, et d’une élection au nom des Rezéen·nes : elles et ils doivent connaître le choix de leurs élu·es, cela nous semble important. Nous regrettons que toutes les formations du conseil municipal ne partagent pas cette transparence. Quoi qu’il en soit, l’association Rezé à Gauche Toute continuera d’agir pour le développement et l’ancrage de la Nupes dans la 4e circonscription de Loire-Atlantique.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Bilan à mi-mandat de la majorité
Beaucoup d’autosatisfaction, mais quelle est la réalité ?
Soyons concrets en partant du vécu de certaines citoyennes et citoyens, par exemple ceux du village oublié de l’Aufrère. La majorité énonce le « désir de redonner aux habitants la capacité de peser sur les décisions » et d’« échanger avec les habitants ». Depuis le début du mandat, l’association des habitants du village de l’Aufrère a sollicité la ville pour des rencontres, entre autres sur le terrain, pour agir sur les conditions de circulation de ce quartier et alentour pour sécuriser les déplacements doux (piétons et cycles), rechercher le moyen de désenclaver ce territoire de Rezé en créant une liaison performante de transport en commun entre le chronobus C4 à Ragon et le Busway des Bourdonnières. La dernière rencontre en mairie a eu lieu en mai 2023 mais, en plus de cinq mois, les élus majoritaires n’ont pas trouvé le temps de faire un compte rendu. Ils écoutent mais n’entendent pas.
Cela fait trois ans que l’on méprise les habitants, comment s’étonner « de la défiance grandissante envers les institutions ? C’est une démocratie sourde et lente « mais certaines choses peuvent aller vite surtout quand les habitant-e-s s’en saisissent ». Ce dossier prouve que cela est faux. Les habitants ont été proactifs en faisant une enquête de voisinage et ont proposé des actions restées lettre morte.
Les grands projets sont glorifiés et masquent le déficit de mobilité pour les quartiers oubliés. L’exemple concret, ci-dessus, démontre qu’il y a un grand écart entre le discours et le réel. « Associer les citoyen-ne-s à l’élaboration des actions qui les concernent », il serait souhaitable de mettre cette parole en pratique. Nos concitoyennes et concitoyens aimeraient de la part de Rezé citoyenne moins d’autosatisfaction, plus de considération et plus de réalisations.
Loïc Simonet (loic.simonet@mairie-reze.fr), François Nicolas (francois.nicolas@mairie-reze.fr) et Nadine Bihan (nadine.bihan@mairie-reze.fr)
Samedi 7 octobre 2023
Le Hamas a lancé depuis Gaza une attaque coordonnée en territoire israélien. Le Hamas est sur la liste officielle des organisations terroristes de l’Union européenne.
Dire d’abord l’horreur des charniers découverts chaque jour, des familles entières, des femmes, des enfants, abattus à bout portant par une organisation fanatique qui a semé la terreur en Israël.
De plus, les enlèvements de civils israéliens et les prises d’otages par le Hamas nous révoltent. Ces prises d’otages sont interdites par le droit international et constituent des crimes contre l’humanité. Tous les civils retenus en otages doivent être libérés immédiatement, sans condition, sains et saufs.
Du côté d’Israël, les représailles contre Gaza ont été immédiates et massives. On compte déjà de nombreuses victimes civiles. La bande de Gaza subit un siège total qui prive ses habitants d’électricité, d’eau et de gaz.
Une fois encore, ce sont les populations civiles qui paient le prix fort d’un conflit enlisé depuis des décennies. On dénombre des centaines de morts et des milliers de blessés des deux côtés, et le bilan ne cessera de s’alourdir.
Ce serait une faute de confondre le Hamas avec l’ensemble de la population palestinienne. Nous appelons évidemment à protéger les civils palestiniens et israéliens.
Nos pensées vont à toutes les personnes touchées par cette violence meurtrière.
De plus, nous adressons tout notre soutien à Madame Agnès Bourgeais, maire de Rezé, suite aux évènements qui se sont produits vendredi 6 octobre dernier dans le cadre d’une réunion publique à Rezé. Rien ne justifie la violence physique et les insultes envers les élus. Ces violences fragilisent les valeurs de la République, abîment la démocratie.
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn