Groupes de la majorité
Rezé aura sa police municipale, nous respectons nos engagements
Le 2 octobre plus de 6 500 Rezéens se sont prononcés pour la création d’une police municipale de proximité.
Votre choix est clair. Conformément à notre engagement, nous le suivrons. Sur les huit personnes dont nous avions annoncé le recrutement pour renforcer les effectifs des agents de la tranquillité publique présents sur l’espace public, six d’entre eux seront donc des policiers municipaux. Cette décision vient au terme d’un long processus de travail avec les Rezéennes et Rezéens. En 2021, 23 citoyens réunis à partir d’un tirage au sort ont participé pendant trois weekends à une conférence citoyenne pour répondre à la question « Comment améliorer la tranquillité publique à Rezé ? ». Nous nous sommes appuyés sur leurs conclusions pour conforter et nourrir notre stratégie de sécurité publique.
Les membres de la conférence citoyenne n’ayant pu trancher la question de la création d’une police municipale, nous vous avons invités à décider vous-mêmes le 2 octobre.
Nous respections ainsi notre engagement de campagne des municipales de 2020 : « le projet de création d’une police municipale sera soumis à consultation ».
Nous l’avons répété lors des réunions publiques, des interviews régulières, dans le Rezé Mensuel de septembre : notre police municipale sera une police de proximité. Notre objectif est qu’elle travaille au plus près des habitants, qu’elle apporte plus de sécurité sur l’espace public. Nous serons particulièrement
vigilants au lien de confiance nécessaire entre les policiers municipaux et les Rezéennes, Rezéens.
Cette police municipale n’a pas vocation à remplacer la police nationale mais à travailler en complémentarité avec elle, selon les priorités définies par l’équipe municipale.
L’État est et reste le premier garant de la sécurité de chacune, chacun d’entre nous. Nous continuerons à réclamer une présence suffisante de policiers nationaux sur notre territoire.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Urgence sur la précarité énergétique
Le 24 novembre, c’est la journée nationale de la précarité énergétique. Ces difficultés touchaient déjà, avant le boum des prix de l’énergie, 10 % de la population pour le logement, plus autant pour les déplacements. Soit 4 000 ménages à Rezé. Ce nombre risque d’exploser dans l’immédiat et à l’avenir.
Il y a urgence à passer la vitesse supérieure en matière de prévention, en augmentant la performance énergétique des logements, par des travaux ou des astuces de basse technologie, et en favorisant les alternatives à la voiture.
Pour le logement, il existe un dispositif de la métropole, le « SLIME », basé sur des visites à domicile gratuites, avec deux approches, sociale et technique, pour délivrer des conseils d’économies d’énergies. Mais ses moyens sont insuffisants : seulement 250 ménages accompagnés en 2021, sur plus de
30 000 ménages en précarité énergétique logement. Et puis qui connaît le SLIME ? Pour l’amplifier, il faut des moyens humains, donc du budget.
La Ville de Rezé perçoit, via une taxe sur les factures d’électricité, plus de 600 000 € chaque année. Nous proposons qu’une partie importante de cette somme soit affectée à la lutte contre la précarité énergétique à Rezé, en lien avec Nantes
Métropole. Nous proposons aussi que les élu·es locaux fassent pression sur le gouvernement pour sortir l’énergie des logiques de marché (règles européennes à changer), et aller vers un seul fournisseur, public, et une seule tarification, progressive (les premiers kWh peu chers, et les surconsommations grandement renchéries). Cela tendrait vers plus de sobriété et justice sociale.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Femme Vie Liberté
Bien vivre à Rezé et la section du Parti socialiste de Rezé apportent leurs soutiens aux manifestantes iraniennes et iraniens.
Mahsa Amini, originaire du Kurdistan, s’était rendue à Téhéran pour rendre visite à sa famille. Mercredi 14 septembre, elle a été arrêtée de manière violente par la police des mœurs, pour un hidjab mal positionné. Le vendredi 16, elle est arrivée dans le coma à l’hôpital de Téhéran où elle est décédée. Elle avait 22 ans. Depuis quelques années, les femmes manifestent leur opposition en laissant dépasser une mèche de cheveux du voile obligatoire. Le peuple iranien n’en peut plus de la chape de plomb qui pèse sur le pays depuis 1979, confi squant l’avenir des femmes et de la jeunesse.
Le décès de Masha Amini est l’étincelle qui a allumé une vague de révoltes dans le pays, au Kurdistan, à Téhéran, dans de nombreuses villes et universités, pour la liberté et l’égalité de toutes et de tous.
Malgré la violence de la répression, des Iraniens et Iraniennes ont poursuivi leurs manifestations. Ces femmes et ces hommes qui ont eu le courage de descendre dans les rues sont la gloire de notre humanité. N’en doutons pas, leur combat est le nôtre. Leur combat est un combat contre la domination des unes par les autres. Ce combat est essentiel à notre avenir en commun. Il matérialise notre détermination à refuser la soumission des corps féminins aux volontés masculines de domination. Il est universel. C’est un combat pour le droit des personnes à disposer de leurs corps.
C’est un combat pour la liberté de pensée et de conscience, un combat pour l’égalité de toutes et de tous.
François NICOLAS (francois.nicolas@mairie-reze.fr ) et Nadine BIHAN (nadine.bihan@mairie-reze.fr)
pour Bien Vivre à Rezé
Un oui massif à la consultation du 2 octobre
Compte tenu de l’évolution du contexte à Rezé, dans la métropole et dans la société en général, l’apport d’une police municipale est de toute évidence un dispositif complémentaire à la médiation et à l’action des ASVP. Rezé en a besoin pour améliorer la tranquillité de toutes et tous.
Nous regrettons que ce choix politique n’ait pas été fait par l’équipe municipale en responsabilité.
Néanmoins, les Rezéennes et les Rezéens ont eu l’occasion de s’exprimer ce dimanche 2 octobre par voie de consultation. Si le taux de participation semble faible aux regards de certains, il n’en reste pas moins un résultat plus qu’honorable pour ce type de scrutin local, et d’autant plus dans ce contexte actuel, où nos concitoyens ont tendance à bouder les urnes.
Le message envoyé est très clair, près de 72 % des bulletins en faveur de la création d’une police municipale.
Ce résultat oblige, car il est l’expression d’un sentiment d’insécurité et d’un ras-le-bol général face aux incivilités.
Nous, élus progressistes, pensons que les citoyens rezéens méritent une prise en compte rapide du résultat de leur vote, et qu’ils attendent logiquement que l’ensemble de l’équipe municipale (Rezé Citoyenne et Rezé À Gauche) se mettent au service de toutes et tous, en respectant ce choix clair et en œuvrant pour la constitution d’une équipe de police municipale rezéenne. Nous souhaitons une police municipale de proximité, et sommes convaincus qu’elle ne sera efficace que si la Ville s’appuie également sur les partenaires institutionnels que sont les associations et les clubs de sports, en favorisant leurs actions de quartier. Les élus locaux doivent aussi continuer à réclamer un renfort local de la police nationale.
Contacts : yves.mosser@mairie-reze.fr; yann.vince@mairie-reze.fr
La sobriété énergétique…
C’est la diminution des consommations d’énergie par des changements de modes de vie et des transformations sociales.
La sobriété énergétique est un objectif à atteindre dans tous les bâtiments.
– Pour une habitation individuelle, la sobriété énergétique est de mieux consommer l’énergie nécessaire au confort du foyer.
– Dans un bâtiment collectif, la sobriété énergétique peut être pensée en amont de la construction. Cela peut consister par exemple à optimiser les surfaces habitables pour réduire les surfaces à chauffer. Il peut s’agir aussi de mutualiser divers espaces et équipements, pour réduire la consommation énergétique.
Des mesures peuvent être prises à travers des écogestes :
• Réduction des taux d’équipements qui consomment de l’énergie dans l’habitation
• Respect des températures de thermostat selon la pièce à chauffer
• Absence de chauffage en hiver pour les pièces inhabitées
• Utilisation raisonnée de la climatisation en été
• Optimisation de l’utilisation des appareils énergivores tels que le lave-linge, le lave-vaisselle, le sèche-linge…
• Mise hors tension des appareils en veille
• Limitation du débit d’eau
Le gouvernement a fixé l’objectif de baisser de 10 % la consommation d’énergie en France d’ici à 2024. Au-delà de la réduction des gaz à effet de serre, l’adoption de la sobriété énergétique au quotidien permet également aux ménages de réduire significativement le montant de leur facture d’énergie.
Quelles mesures concrètes compte adopter la ville de Rezé pour faire des économies d’énergie et réduire sa facture de gaz et d’électricité ?
Merci pour votre attention. Nous travaillons dans l’état d’esprit d’une minorité constructive.
Prenez soin de vous !
Élus Rezé Ville de projets
Contacts : Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn