Groupes de la majorité
Il est libre, Max
Militant généreux et fidèle, conscient que l’engagement pour les autres est aussi une fierté pour soi, autant qu’une construction personnelle, tu battais le pavé ces dernières semaines sous les bannières de couleur Orange, celles de ton organisation syndicale. Le rouge t’allait bien, aussi. Celui de la cravate que tu arborais le jour où tu es devenu conseiller
municipal au sein de notre équipe. Une forme d’aboutissement dans ton parcours militant. Être élu, comme ton papa.
Homme de terrain, investi dans de nombreuses associations telles que l’ALOD, la FCPE Ouche-Dinier, tu étais quelqu’un de contact. Épaulant Didier Quéraud dans les missions de soutien aux clubs sportifs rezéens, tu n’hésitais pas à mouiller le maillot. Dès que tu le pouvais, tu emmenais ton fils dans les salles sportives avec une affection particulière pour le volley. Tous les sports t’intéressaient et en particulier le foot ! En ta qualité d’élu, tu nous représentais au sein de l’International Rezé Football, mais également à l’Office Municipal des Sports.
Aucun d’entre nous n’oubliera non plus tout le travail que tu as réalisé au cours de cette première partie de mandat pour développer les places en crèche. Ta délégation petite enfance était si précieuse pour toi. Et que dire de ton implication dans la promotion du Saint-Nectaire et du saucisson d’Auvergne !
Jean-Max, tu étais un peu gouailleur, de ces êtres attachants, fragiles malgré l’apparence.
Acteur à tes heures perdues, président du « boulevard de la comédie », tu as fait tomber brutalement le rideau.
Nous ne te verrons plus arborer le maillot de foot de Clermont sous ta parka du FC Rezé. Nous ne verrons plus le scooter sur la plateforme arrière de la mairie. Nous ne te verrons plus, mais nous sommes riches les uns et les autres de ce que nous avons pu partager ensemble au fil de ces années.
Merci Jean-Max, adieu l’ami.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
L’accessibilité ne s’arrête pas aux normes !
L’accessibilité est une condition essentielle de l’inclusion, et bien qu’affirmée dans les lois depuis 1975, elle n’est toujours pas une réalité pour des milliers de citoyen·nes handicapé·es. Les obligations légales restent mal ou pas appliquées. Comment alors se loger, se déplacer, étudier, travailler, s’informer, communiquer ?
L’accessibilité ne devrait pas se limiter aux normes Personnes à Mobilité Réduite, ni aux lieux recevant du public, aux stationnements ou aux habitations. C’est bien l’accessibilité
universelle qui garantit à tou·tes les droits fondamentaux : éducation, santé, culture, information, participation à la vie politique, économique, sociale… à égalité avec les autres. Les aménagements s’avèrent confortables et attractifs pour tout le monde : facilités de cheminement, sites internet mieux conçus, repères audio et pictogrammes, etc.
En 2021, en France, 14 % des plus de 15 ans vivant à domicile déclaraient une limitation sévère ou une restriction dans leurs activités quotidiennes, soit une personne sur sept.
Les ambitions doivent être à la hauteur des enjeux. La commission municipale pour l’accessibilité a pour rôle de faire toutes sortes de propositions pour améliorer la mise en accessibilité de l’existant. Les élu·es devraient la solliciter plus souvent pour s’assurer de l’universalité de l’accessibilité, au bénéfice de toutes et tous, dans l’exercice de la citoyenneté et la participation à la vie de la cité.
Par exemple, la commission aurait pu donner son avis sur la récente réorganisation du conseil municipal de manière à aménager et moderniser le caractère public et libre de son accès. De même, il est essentiel qu’elle puisse travailler au recensement des logements accessibles sur la commune.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Le projet de densification du Château de Rezé
Élu·e·s, citoyen·ne·s, socialistes ou écologistes nous avons rencontré des Rezéen·ne·s qui aimeraient être écouté·e·s par la majorité. Voici le résultat de nos entretiens.
Il est utile d’aménager le quartier du Château mais :
- alors que ce quartier est déjà très dense, le projet actuel augmente le nombre de logements,
- alors que les loyers sont de plus en plus chers, ce projet diminue la proportion de logements sociaux sur Rezé.
Ne cédons plus aux pressions financières. Un tel projet doit être avant tout soucieux des habitant·e·s. Pour bien vivre ensemble à Rezé, les intérêts des habitantes et habitants sont plus importants que ceux des aménageurs.
Le parti socialiste nous a écrit pour affirmer son « exigence pour un réaménagement concerté, pour une baisse démographique du quartier et pour une végétalisation raisonnée qui apportera plus de fraîcheur au quartier », pour commencer par « recenser les secteurs urbanisables ». « Les habitants, au cours de la réunion publique du 18 octobre 2020 et sur la base des travaux issus de la réflexion menée par le conseil citoyen du Château, se sont exprimés très défavorablement sur ce projet ».
La pression sur les familles dont les logements seront détruits a commencé. Comme nous l’avons dit en commission municipale, il n’est pas normal d’obliger les habitant·e·s à accepter la dernière proposition qui leur sera faite : il est nécessaire de trouver, cas par cas, des compromis acceptables par toutes et tous.
Nous nous opposons à la construction de nouveaux immeubles place Odette-Robert du fait :
- de l’abandon de places de parking,
- de la disparition d’un marché de proximité,
- du risque d’amplification des bruits du skate parc,
- de la suppression d’une grande place et d’un grand espace de respiration.
Nadine Bihan, François Nicolas et Loïc Simonet
Texte non parvenu dans les délais.
Le partage de l’eau
Nous vivons aujourd’hui une réelle crise politique.
Celle-ci est due en partie au fait que la démocratie représentative est contestée.
Contestée, car le peuple se demande si les politiques sont capables de résoudre les questions régaliennes qui arrivent à grands pas.
En effet, même une question budgétaire comme la retraite a du mal à trouver une issue dans le calme. Le gouvernement et les assemblées sont incapables de s’entendre et ne serait ce que de s’écouter. Ils laissent donc la rue s’exprimer et donner son avis parfois par la violence.
La difficulté va aller croissant au fur et à mesure que des questions fondamentales vont se poser.
L’affrontement des activistes et des forces de l’ordre autour des mégas bassines de Saint-Soline en est une autre parfaite illustration.
La question du partage de l’eau n’est pas résolue par l’État.
Nous avons d’un côté, les lobbys des agriculteurs (premier consommateur d’eau en France) et de l’autre, des citoyens en colère et qui ne comprennent pas comment les pouvoirs publics peuvent ainsi laisser s’organiser un pillage des réserves d’eau potable.
Pour tenter de résoudre cette question, il serait utile de créer d’autres expériences démocratique inédites. La Convention Citoyenne pour le Climat ou comme en ce moment la Convention Citoyenne sur la fin de vie. Elles ont pour vocation de donner la parole aux citoyens et citoyennes pour rendre des propositions concrètes au gouvernement.
Alors, oui, prenons le temps de se consulter, mais ne tardons pas trop. D’autres sujets arrivent comme le désendettement et la politique migratoire.
Merci de votre lecture bienveillante et attentive pour une opposition constructive.
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn