Groupes de la majorité
Mobilités durable, active, douce, alternative… de quoi parle-t-on ?
Basiquement, parler des mobilités revient à parler des déplacements. Du domicile au travail, à l’école, aux lieux de loisirs, à des horizons plus lointains, pour celles-et ceux qui le peuvent. C’est, pour les cyclistes des grandes villes, l’expérience du nez au vent. Souvent, c’est celle de l’embouteillage, des trajets qui s’allongent pour se rendre toujours plus disponible, de la hausse du prix du carburant. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, la voiture représente les deux tiers des déplacements et contribue à hauteur de 53 % aux émissions de gaz à effet de serre dans les transports.
Face à ce constat, plusieurs mobilités sont promues. La mobilité durable, visant au respect de l’environnement. La mobilité active, qui prône le mouvement des corps. La mobilité douce, pour une limitation des nuisances.
Isolées, ces trois approches ne sont pas suffisantes. Rezé Citoyenne est favorable à la lutte contre la mobilité empêchée et à la gratuité des transports en commun. Surtout, à une mobilité alternative qui a du sens. Une mobilité pour elle même n’en a pas. Celle que nous prônons intègre la lutte contre le réchauffement climatique, la santé environnementale, l’économie, l’égalité d’accès au monde que l’on habite. Elle est une composante à part entière de l’expérience de la ville durable. Décarboner ne suffira pas. Liberté de mouvement, devoir de sobriété : nous sommes convaincus que ces deux principes sont conciliables. Mais dans quelles conditions ? Cette question ne sera pas résolue sans équité dans la répartition des efforts nécessaires, ni sans inclure les citoyennes et citoyens. C’est l’objectif que Rezé Citoyenne se fixe, à son échelle.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Tranquillité publique: une remarquable conférence citoyenne
Lors du conseil municipal de décembre, nous avons remercié les 25 personnes tirées au sort, constituant un échantillon représentatif de la population, pour leur participation à la conférence citoyenne et leur implication dans la vie de la cité. Une documentation riche et des interventions très diverses ont alimenté leur réflexion et leurs débats, sans doute passionnants et passionnés, sur une thématique fort complexe.
Nous sommes satisfait·es et rassuré·es d’entendre que ces citoyen·nes partagent nombre de nos points de vue sur la tranquillité publique :
– Ils et elles s’accordent sur la nécessité d’une présence humaine et bienveillante dans la ville (médiateurs, éducateurs, îlotiers…). En priorité dans un esprit de prévention et d’éducation, plutôt que dans la répression.
– Ces Rezéen·nes ont aussi insisté sur la nécessité de repenser l’urbanisation et son influence sur la tranquillité publique.
– Ils et elles ont les mêmes doutes et la même réticence que Rezé à Gauche Toute sur la création d’une police municipale.
– Ces citoyen·nes préconisent aussi de renoncer à développer la vidéosurveillance, que nous combattons depuis toujours.
La Ville dispose maintenant de pistes d’action solides, d’autant plus légitimes qu’elles sont proposées par les habitant·es ! Il faut désormais les mettre en pratique, même si bien sûr elles ne pourront pas toutes pas être réalisées en un jour.
Rezé à Gauche Toute saura se souvenir de cette remarquable implication citoyenne et de ces orientations ambitieuses lors des déclarations et votes à venir.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Y aura-t-il des nageurs olympiques à Rezé ?
Jusqu’à présent, Rezé a pu compter sur l’ASBR Natation, ses 5 entraîneurs et ses 300 adhérent·e·s pour porter au plus haut niveau les nageurs et nageuses rezéennes. Son président nous a informés d’une décision qui pourrait mettre en péril ce club. L’ASBR Natation compte 5 entraîneurs formateurs dans son équipe salariée. C’est une chance car ces formatrices et formateurs sont peu nombreux sur le marché et recherchés. Mais, le gestionnaire de la piscine Victor-Jara propose que l’entraîneur référent de l’ASBR Natation, qui fait 1h de trajet pour entraîner des sportifs pendant 2h30 le mardi, abandonne ces 2h30 ce jour-là pour laisser l’intégralité de la piscine ouverte au public, en échange d’un créneau le vendredi, qu’il ne peut exploiter, puisqu’il forme déjà des nageurs sur ce créneau ! Si ceci se concrétise, l’entraîneur référent de l’ASBR Natation ira voir ailleurs, car il perdrait 25 % de son activité dans des conditions de travail acceptables pour lui.
Que deviendront les nageurs et nageuses, qui s’entraînent déjà les mardis et les vendredis ? Ils perdront des heures d’entraînement et un formateur difficilement remplaçable, ce qui diminuera leurs chances de devenir des champion·ne·s et, peut-être, de participer aux JO de 2024.
C’est pourquoi l’ASBR Natation a proposé à la municipalité de Rezé d’organiser sa « piscine nocturne » sur les créneaux de l’association du lundi.
Rezé était la ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2015, le sera-t-elle encore pour les JO de 2024 ? Une simple question de créneau horaire pourrait faire dérailler ses chances au niveau de la natation. Oui à la pratique sportive de la natation à Rezé, oui à la piscine nocturne pour le grand public mais, ni au détriment de l’ASBR Natation, ni au prix de la pérennité de 5 emplois.
Bien Vivre à Rezé (Europe Écologie – Les Verts)
https://bienvivreareze.home.blog/
Un projet urbain expérimental empêché ?
Quand le renouvellement urbain est soumis à la double intervention des citoyens et des élus.
C’est l’expérience initiée depuis le lancement d’une étude urbaine en 2013 sur ce que l’on appelle « l’îlot Lamour-les Forges », ce triangle irrigué par les venelles du bas Pont-Rousseau. L’étude originelle a été sensiblement modifiée par des ateliers participatifs qui ont élaboré un plan guide réduisant le nombre de logements pour préserver les qualités environnementales et patrimoniales du lieu, conforter les commerces de la place Sémard et de la rue Jean-Jaurès.
Un compromis en résulte entre les impératifs de logements d’un secteur urbain de centralité d’agglomération devant respecter les caractéristiques du faubourg ancien. Un premier permis a été délivré à l’angle sud-est de la rue Louise-Michel, dense, en rapport avec la volumétrie urbaine de cette voie. Un second permis a été bloqué par des riverains à l’emplacement de l’ancien Lidl à rejoindre la rue de la Commune-de-1871. Un projet d’habitat participatif coélaboré par les futurs habitants sur un foncier appartenant à la Ville rue Jean-Jaurès, est lui-même contesté. La Ville a une démarche participative exemplaire qui depuis de nombreuses années rencontre l’action contraire d’un groupe opposant des squats successifs là où les habitants attendent des logements !
La démocratie participative ne saurait empêcher la démocratie représentative des élus qui ont reçu un mandat de l’ensemble de la population. Nous, élus progressistes, ne l’acceptons pas et nous souhaitons que l’équipe majoritaire prenne les décisions nécessaires au rétablissement de la démocratie.
Contacts : yves.mosser@mairie-reze.fr; yann.vince@mairie-reze.fr
Changement climatique et développement durable
En 2050, les températures avoisineront 50°C.
Selon les prévisions du dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ainsi que les recherches de Météo-France, le pays s’apprêterait à subir un réchauffement climatique sans égal.
Le changement climatique est le résultat de l’influence des gaz à effet de serre produits par les activités humaines sur le climat de la Terre. Nous pouvons tous contribuer à atténuer les changements climatiques. Que ce soit par nos déplacements, par notre consommation d’électricité ou par notre alimentation. Le développement durable est un type de développement qui répond aux besoins des générations présentes et qui ne compromet ni la capacité des générations futures, ni l’environnement.
Le développement durable passe par un changement dans nos pratiques quotidiennes. C’est l’affaire de tous : services municipaux, associations, habitants et acteurs économiques.
Le développement durable repose sur trois piliers :
– Le pilier environnemental pour intégrer la nature au développement, inciter à la modération de nos activités ;
– le pilier social pour assurer une justice entre les personnes, avoir le droit à l’éducation et à la santé, ou accéder à des biens et services primaires (eau, air ou sol de qualité), en bref une répartition équitable pour tous ;
– le pilier économique pour intégrer aux activités économiques les coûts environnementaux. Les entreprises ont la possibilité de calculer leur impact environnemental et social, et de le diminuer.
Qu’attendons-nous pour nous inscrire dans cette démarche visant à aller vers un développement durable et considérer cette démarche comme notre priorité ?
Élus Rezé Ville de projets
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn pour Rezé Ville de projets