Groupes de la majorité
Construire une politique publique de la santé à l’échelon communal
La prise en compte de la thématique « santé » par les collectivités locales est une nécessité accentuée par la crise sanitaire. Bien que les communes n’exercent pas de compétence obligatoire en matière de santé, les élus de Rezé Citoyenne font le choix de construire une politique publique de la santé pour Rezé avec une coordination des acteurs de la santé et la mise en place d’actions concrètes permettant aux habitants d’avoir accès à une off re de soins de proximité équitablement répartie sur la ville.
Un poste de chargé de mission santé a été créé afin de préfigurer, mettre en place et animer un plan d’actions santé en relation avec les professionnels, médecins et paramédicaux.
L’équipe municipale travaille à développer et à renforcer le partenariat avec l’Agence régionale de santé (ARS), la métropole et les autres partenaires institutionnels, et à coordonner les démarches visant à pérenniser une offre de soins de premier recours dans le quartier du Château.
Les questions de santé environnementale sont également au cœur de nos préoccupations : elles seront accompagnées et développées dans le cadre de la réflexion portée aujourd’hui par la collectivité.
Enfin, la Ville souhaite agir sur la prévention, en coordonnant la mise en place d’actions via l’identification de l’existant et des manques diagnostiqués, et en accompagnant les acteurs du territoire pour renforcer les besoins identifiés.
La santé publique ne doit plus être une question uniquement traitée à l’échelon national mais doit également se décliner à l’échelon local, métropolitain, au plus proche des besoins des habitants, en concertation avec tous les acteurs institutionnels et professionnels de la santé.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Réduire fortement l’aviation : indispensable et possible
L’État jurait qu’il voulait le transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes pour réduire les nuisances sonores dans l’agglomération nantaise.
Pourtant, alors que l’on sait que, suite à la lutte, il restera à Nantes-Atlantique, et alors que la pandémie permet une pause, l’État depuis deux ans ne met en place aucune des solutions identifiées : la modification des trajectoires ? Rien de convaincant. L’allongement de la piste vers le sud ? Remis en cause. Le couvre-feu nocturne ? On attend toujours, et de plus, le créneau envisagé est trop court.
Nous prônons ces mesures, et vite, mais posons une question plus fondamentale : quel avenir pour le trafic aérien à moyen terme ? Un plafonnement du nombre d’avions, proposé par des maires du Sud-Loire, c’est un premier pas positif, mais nous voulons bien plus : une réduction drastique. Pour baisser les nuisances sonores locales, et les émissions polluantes globales, pour le bien-être et la santé des riverain·e·s, et de toute l’humanité.
Et c’est possible, comme nous l’avons montré en détail en 2019 lors de la concertation : par des mesures courageuses nationales (loi d’interdiction de l’avion pour tout trajet faisable en moins de cinq heures de train), interrégionales (mutualisation des aéroports de l’Ouest), et locales visant surtout les vols à bas coûts (à Nantes-Atlantique : fi n des avantages aux compagnies, couvre-feu entre 22 h et 7 h sans compensation économique).
On pourrait ainsi passer de plus de 60 000 décollages/atterrissages à Nantes en 2019 à 25 000 en 2035 (détails sur https ://urlz.fr/fobt).
Pour cela, il faut du courage politique, et préparer un grand plan de reconversion des travailleur·ses de l’aviation vers des activités plus conformes à l’intérêt général.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Zones humides, zones utiles pour la commune
Dès que les règles du premier confinement l’ont permis, nombre d’entre vous ont pu profiter du parc des bords de Sèvre pour faire un peu d’exercice, se vider la tête, se rafraîchir et prendre une bouffée d’air frais dans la nature à la musique des cris d’enfants, des chants d’oiseaux, du craquement des brindilles et des feuilles mortes sous la chaussure.
Vous ne l’avez peut-être pas perçu au printemps, mais si vous y êtes revenu lors du confinement hivernal, vous avez vu que c’était humide. Car ce sont des zones humides qui bordent les rives naturelles de la Sèvre. Oui, c’était boueux, certaines « pelouses » inondées étaient impraticables. Mais c’est pour cela que cet espace était frais lors des canicules, c’est pour gérer les prairies humides que les étonnants aurochs et highland cattle, capables de vivre dans cette boue, s’exposent à votre regard, c’est ce qui maintient la mare en eau pour accueillir les ébats, et les chants, amoureux des grenouilles que vous entendez au printemps.
Ces milieux sont bons pour le corps et pour la tête. De plus en plus d’études scientifiques montrent leurs bienfaits en matière de santé physique (par l’exercice, la fraîcheur) et psychologique (par la socialité, la réduction du stress, l’inspiration apportée). Mais ce n’est pas tout : en accueillant l’eau des crues, puis en favorisant l’absorption de celle-ci dans le sol, les zones humides dépolluent les eaux et réduisent le risque d’inondation dans les secteurs urbanisés.
Bref, les zones humides de Rezé, en bord de Sèvre ou ailleurs, sont un trésor ordinaire qui apporte beaucoup à la ville et à ses habitants. Protégeons-les, restaurons-les, venez les découvrir samedi 5 juin, 14 h, avec une balade commentée. RDV au parking de la Baronnerie.
Hélène et François, (avec Grégoire) pour Bien Vivre à Rezé
Europe Écologie – Les Verts,
bienvivreareze.home.blog
Un manque réel d’ambition pour le sport rezéen
Lors de la précédente mandature, la Ville de Rezé avait obtenu le label de la ville la plus sportive des Pays de la Loire, récompensant le travail remarquable de l’ensemble des clubs sportifs de la ville, de leurs dirigeant.e.s, de leurs bénévoles et des licencié.e.s.
L’équipe municipale actuelle a décidé l’abandon du projet basket. Ce projet, coconstruit avec la Fédération, la Ligue et le comité départemental de basket, s’accompagnait de la construction d’un nouveau gymnase et de terrains dédiés au pratiques nouvelles. Cette décision dogmatique, déconnectée des réalités de territoire, est un frein au développement du sport communal, car il aurait permis de libérer des créneaux pour nos clubs, de limiter les croisements entre les différentes disciplines dans nos gymnases et de profiter d’un lieu de formation.
Par ailleurs, les différents communiqués de presse de l’adjoint au sport ne sont pas rassurants pour le développement du sport pour tous, ni pour les bénévoles et les sponsors de nos clubs en cette période de crise sanitaire.
Quel mépris affiché envers le travail des élus des différents mandats précédents qui ont soutenu les associations dans leur vision territoriale du sport pour tous, quel mépris envers les dirigeant.e.s et bénévoles qui ont besoin d’un soutien franc de la part de la Ville.
Pourtant, le sport à Rezé fait partie de l’ADN de notre ville, de notre culture. C’est un formidable enjeu de société en termes de santé publique, d’animation et de cohésion sociale. Nous déplorons le manque de considération pour le travail effectué par les dirigeant.e.s et bénévoles. La déconstruction engagée par la majorité municipale ne saurait masquer son manque de compréhension et son absence de projet pour le sport rezéen..
Automobile : une prime à la conversion pour acheter… un vélo
Et si à Rezé nous utilisions davantage nos vélos.
En plus du “Coup de pouce vélo” de 50 €, le gouvernement instaure une prime à la conversion de 2500 € pour passer de la voiture au vélo électrique. Le vélo, c’est une solution à de vrais problèmes du quotidien et une manière concrète de participer à la transition écologique.
Le vélo, c’est rapide, bon marché, bon pour la santé et bon pour l’environnement.
C’est le complément idéal des transports en commun.
Cependant il reste beaucoup à faire à Rezé pour favoriser les mobilités douces. Il est devenu indispensable d’améliorer les déplacements de proximité des Rezéens :
– trottoirs adaptés aux personnes à mobilité réduite et sécurisés en particulier pour les seniors ;
– pistes cyclables sécurisées pour les cyclistes de tous les âges ;
– chemin de balade au bord de la Loire et de la Sèvre.
Nous avons pris énormément de retard dans ce domaine.
Projet Basket abandonné
Nous avons appris tout comme vous par la presse l’abandon du projet Basket par l’équipe municipale actuelle. Nous pensons que ce projet sportif avait du sens. Le sport à Rezé, fait partie de l’ADN de notre ville. Ce projet aurait libéré des créneaux de pratique pour nos clubs. Nous déplorons que ce projet n’ait pas été débattu au conseil municipal. En cette période difficile de crise sanitaire, nous savons que les clubs sportifs Rezéens ont besoin de tous les soutiens. Même les soutiens politiques de leur ville !
Merci pour votre attention. Nous travaillons dans l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à l‘écoute de tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder. Prenez soin de vous !
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn