Expressions politiques – Juin, juillet, août 2021

 

Groupes de la majorité

Informer, écouter, dialoguer

Notre volonté de faire du dialogue citoyen le fil conducteur de nos actions est plus que jamais d’actualité. Nous nous attachons à communiquer en transparence et privilégier l’écoute des habitants. Nous n’avons eu de cesse de maintenir ce dialogue malgré le contexte sanitaire qui nous a privés d’échanges en direct. Pour rester en contact, nous avons expérimenté de nouvelles façons de dialoguer et sommes restés au plus près des préoccupations des Rezéens. Le conseil municipal est relayé et traduit en langue des signes en direct sur le site internet de la Ville, et des réunions publiques ont été initiées en visio. Il nous tardait d’échanger en direct avec les Rezéens. Dès que les conditions sanitaires l’ont permis, nous sommes partis à la rencontre des habitants, notamment des plus isolés, avec notre bus citoyen dans les quartiers pour rendre compte des premiers mois de mandat. Nous avons remis en place les permanences de quartier. Nous avons questionné les habitants sur les sujets qui leur tiennent à cœur. Ils feront l’objet d’ateliers de quartier dans les prochaines instances de dialogue citoyen. En juin, nous revenons dans les quartiers avec des réunions publiques où seront présentées les actualités de proximité et les initiatives citoyennes ou associatives. Nous avons entendu vos préoccupations, et en premier lieu celle d’une ville apaisée. Une conférence citoyenne sur le cadre de vie et la tranquillité publique débutera en septembre. Pour l’alimenter, nous avons souhaité vous donner la parole à travers des questionnaires en ligne, des entretiens en groupe et avec des acteurs de la ville. Nous avons également engagé une grande concertation sur la refonte de notre projet éducatif de ville sur le parcours de l’enfant de la naissance à l’âge adulte avec tous les acteurs concernés. Parents, enfants et jeunes sont invités à faire part de leurs besoins pour grandir et vivre ensemble à Rezé.

Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr

Transfert CHU : le projet prend l’eau, achevons de le couler !

Tout interroge. Le coût : un milliard. L’implantation : en zone inondable. La surface : 10 hectares (50 actuellement). Les suppressions de lits (231 sur 1 600) et de postes (396). Le renforcement du tramway pour l’accès, alors que des solutions moins coûteuses existent : voir notre « Cahier d’acteurs Tramway » sur rezeagauchetoute.fr. L’ambulatoire, qui atteindrait deux tiers des séjours. La complexité des pathologies et des prises en charge cadre mal avec cette « gestion en flux ».

L’hôpital a surtout besoin de personnels et de lits. Les soignants alertent sur la dégradation des conditions de travail et des soins apportés. La pandémie a accentué le risque de « perte de chance » des malades, qui renoncent à se soigner. Les équipes sont épuisées, les arrêts de travail ont doublé en dix ans, cent lits sont fermés faute de personnel disponible…

Le doute s’installe. La maire de Nantes réclame désormais le maintien des lits, Saint-Herblain veut conserver des activités de soins à Laënnec, la Consultation citoyenne de Nantes pour l’après-Covid 19 dénonce ce projet… La métropole se veut « attractive » mais prévoit un CHU sous-calibré, avec une population qui croît et vieillit. Pour ceux qui vivent après la première couronne ou les plus vulnérables, l’accès au CHU sera un calvaire.

Non aux opérations de prestige, non à une gestion comptable de la santé ! L’offre de soins doit répondre aux besoins de toute la population, dans ses volets préventifs, médicaux et sociaux. Participons au débat « Hôpital et
santé », les 1er et 8 juin : stop-transfert-chu-nantes.f

Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr

 

Groupes des minorités

Moneko ?

Dans bien des communes, une monnaie locale complémentaire et citoyenne vise à renforcer l’économie du lieu. Elle est destinée à soutenir les commerces et services de proximité. Nous, citoyen·ne·s, nous oublions le rôle de la monnaie qui est de mesurer les échanges afin de partager des biens et services, équitablement.

La monnaie, qu’elle soit européenne ou locale, scripturale ou papier, n’a que la valeur qu’on lui prête. Le comprenant, une poignée d’acteurs locaux, dont quelques membres de « Bien vivre à Rezé », ont lancé le Retz’l en 2013. C’était une idée écolo qui s’est développée sur Bouguenais, un échange exclusif en billets mais avec une gestion lourde pour quelques acteurs et bénévoles, peu entraînée par les collectivités territoriales. Le Retz’l rebondit en fusionnant avec la SoNantes pour devenir la monnaie locale Moneko, « ma monnaie écocitoyenne » départementale.

Finalement, c’est à nous d’en faire une monnaie écoresponsable qui garde les échanges au plus près de chacun·e. Elle aura alors capacité à protéger les emplois et localisera les échanges, renforcera nos liens avec les commerçants, les professionnels de santé ou certains services publics. En devenant Moneko la monnaie locale s’est aff ranchie des contraintes qui pesaient sur le Retz’l puisqu’elle devient un porte-monnaie électronique avec une application smartphone tout en conservant des coupons papier. C’est aujourd’hui ce que nous voulions partager. Moneko est une idée écologique et citoyenne qui permet de s’affirmer au local avant de compléter nos besoins dans le global avec l’euro. Pour organiser une réunion d’information à Rezé, n’hésitez pas à écrire à francois.nicolas@mairie-reze.fr.

François (avec Axel, Maud et William) pour Bien Vivre à Rezé
Europe Écologie – Les Verts,
bienvivreareze.home.blog

Quelle ville pour demain ?

À bien des égards Rezé a changé. De la ville semi-urbaine après guerre, la ville, qui se revendiquait de banlieue il y a trente ans, est devenue partie intégrante d’un cœur d’agglomération en mutation. L’habitat, longtemps pavillonnaire a accueilli les premiers immeubles collectifs dans les années cinquante. Si le confort des logements s’est grandement amélioré, les attentes en matière de cadre de vie, de services publics, de services de santé, de commerces, sont grandes. L’offre de logements doit également s’adapter : répondre à une forte demande, de basse consommation énergétique, concevoir de nouvelles formes d’habitat (participatifs, évolutifs)… Elle doit enfin s’adapter à des terrains plus petits. Les formes de la ville changent.

Les enjeux sont donc importants dans une ville dont la densité urbaine est double de sa voisine du Nord-Loire, Saint-Herblain. C’est ce qui a conduit la précédente équipe municipale à privilégier l’urbanisation en ZAC, outils publics métropolitains permettant de maîtriser l’emballement du coût foncier des logements et de répondre à nos obligations légales en matière de logement social. Ainsi, deux ZAC devraient permettre de prendre corps au concept de « ville nature » que ce soit sur la ZAC des îles où l’enjeu est de restituer un paysage dévasté, ou au Vert-Praud où l’habitat devra s’intégrer à un paysage existant. C’est à ces exigences que la nouvelle municipalité est confrontée et nous ne doutons pas que les réponses architecturales puissent être à la hauteur de l’ambition. Nous souhaitons que les orientations annoncées par la municipalité soient bien en cohérence avec les engagements pris avec la métropole en matière d’urbanisme et de logements.

Groupe progressiste
Yann Vince, Yves Mosser

Le déconfinement progressif est en chemin

La vaccination dans notre pays s’organise, les délais sont tenus et nous nous en félicitons. Cela montre qu’un pays comme le nôtre peut surmonter une catastrophe mondiale. C’est sans aucun doute l’effort de chacun et l’unité de notre nation qui nous ont permis d’arriver à ce résultat.

Mais il ne faut pas relâcher nos efforts. Les soignants ont tenu une part importante dans tous les dispositifs sanitaires et nous les en remercions grandement.

L’Éducation nationale et tous les enseignants ont eux aussi par leur sens des responsabilités permis à nos enfants de continuer l’école et de ne pas sombrer dans l’inactivité si déstructurante pour nos jeunes. Les journées rythmées entre cours avec leur professeur(e)s, les activités extrascolaires (cantines, périscolaires, études…) sont tellement importantes pour nos enfants. C’est une organisation collective nécessaire afin que tout le monde
puisse mettre sa pierre à l’édifice.

Entre couvre-feu, réouvertures, télétravail, il nous faut continuer à maintenir ce niveau d’exigence pour que bientôt cet épisode ne soit qu’un souvenir. Et il nous faut encore maintenir de la distanciation sociale pendant quelques mois le temps que toute la population soit mise à l’abri par la vaccination généralisée. Pour rappel, le centre de vaccination de la Trocardière est ouvert. Les professionnels de santé mobilisés par le Sdis vaccinent et pilotent ce centre. Nous remercions les agents des services de la Ville qui se sont portés volontaires auprès des professionnels de santé.

Merci pour votre attention. Nous travaillons dans l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à votre écoute. Prenez soin de vous !

Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn