Groupes de la majorité
Le non-recours ne doit pas être une fatalité !
Le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 énonce des principes qui portent principalement sur les droits sociaux, comme le droit d’avoir un emploi, le droit à la protection de la santé ou encore celui d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. Chacun·e doit pouvoir avoir un accès égal aux droits et bénéficier des différentes prestations possibles mises en place par les services publics.
Néanmoins, certaines prestations ne sont pas sollicitées par plus de 40 % des personnes alors qu’elles y sont éligibles. Le non-recours est multifactoriel : complexité des démarches, stigmatisation, méconnaissance des dispositifs, suppression de services publics et dématérialisation croissante imposée…
Certains pourront se satisfaire de faire des économies grâce aux aides sociales non demandées mais l’effet, au-delà du principe d’égalité de droits qui est bafoué, est délétère : accentuation de la précarité et de l’exclusion, creusement des inégalités sociales… D’autre part, si l’on prend l’exemple de la santé, ne pas se soigner, c’est repousser une échéance qui nécessitera des soins plus importants.
Le non-recours ne doit pas se résumer à un constat mais doit faire l’objet d’une politique volontariste permettant l’égalité des droits entre tous les bénéficiaires.
L’action de l’équipe municipale se construit à plusieurs niveaux :
– Un renforcement de l’information afin de faire connaître les dispositifs existants ;
– La création de nouveaux services publics et espaces d’accompagnement ;
– Une analyse des besoins sociaux menée par le CCAS afin de porter un diagnostic partagé pour pouvoir tisser un véritable plan d’actions de lutte contre le non-recours.
De nombreuses actions sont d’ores et déjà engagées comme la Maison des services, un espace dédié à l’accès aux droits et à l’accompagnement aux démarches, ou encore un point conseil budget, un conseiller numérique, et l’adhésion à l’expérimentation Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Dialogue citoyen : faire avec les habitant·es, pas à côté
La charte citoyenne de l’équipe municipale est ambitieuse : Information, Consultation, Concertation, Co-construction. Nous avions proposé cette approche dans La Commune en 2018. L’appliquer en totalité est difficile dans une ville de 43 000 âmes.
Des collectifs regrettent un manque de dialogue en amont des orientations majeures :
– Destruction programmée de la maison de Port-au-Blé sans consultation des habitant·es.
– Nouvelles barres d’immeubles prévues place Odette-Robert au Château ; cette densification n’a pas été questionnée, comme souligné par l’atelier citoyen de novembre.
– Pour la ZAC des Isles, la métropole a exposé ses choix arrêtés et le cadre des ateliers participatifs, sans consultation préalable.
Les frustrations augmenteront si les décisions importantes ne sont pas coconstruites avec les Rezéen.ne.s. Nos élus·es ont appelé à la vigilance sur ces points au conseil municipal de septembre. Il s’agit de renouveler la confiance par des actes lorsque les collectifs d’habitant·es pensent leur quartier et partagent leurs réflexions.
Et donc par exemple répondre :
– Aux collectifs de Pont-Rousseau pour un atelier vélo dans le secteur Lamour-Les Forges.
– Aux associations qui ont recensé l’existant et invité la municipalité à venir partager leur constat autour des patrimoines bâti et végétal à préserver.
La mairie a des idées, les habitant·es aussi. Coconstruire permettrait de tirer profit de toutes les énergies.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Les ambitions de François, nos ambitions
Dialoguer
Je suis François, un « enfant du Corbu », désireux que nous vivions bien à Rezé, que nous continuions à nous saluer, à nous parler, que nous réinventions les villages de Rezé, une ville de quartiers où, de proche en proche, nous nous connaîtrions toutes et tous si bien qu’il n’y aurait plus aucune place pour les incivilités, les délits ou les agressions.
Ralentir
Toujours de nouveaux objets indispensables pour lesquels nous devrions nous endetter, nous battre les uns les autres afin de trouver un boulot ou augmenter nos revenus. Pourtant, rien ne nous satisfait plus qu’un peu d’échanges, de chaleur humaine, de sourires, de culture, d’art, de moments partagés, tant de choses accessibles si l’on prend le temps de s’aimer soi-même et les autres. Je rêve de croissance des liens, des rêves, du bricolage, de l’entraide, du jardinage, du partage…
En finir avec la pauvreté
Avant ceci, il faut se loger, manger, s’habiller, vivre décemment. On nous fait croire, sans le dire, que si une personne n’est pas productive, elle n’a presque pas le droit de vivre. Pourtant, si nous sommes en vie, l’expression « il faut gagner sa vie » n’est-elle pas une escroquerie ? Ne veut-elle pas nous inciter à donner une part disproportionnée de notre force de travail aux institutions financières ? Ce déséquilibre, l’accumulation primaire du capital sur laquelle est basé notre système financier, engendre des crises économiques, sociales et environnementales de plus en plus violentes. Nous pouvons sortir de ce cycle infernal, sans violence, en diminuant radicalement la précarité économique.
Agir
Jusqu’au 25 juin 2022, nous pouvons agir en signant pour exiger l’instauration de revenus de base partout en Europe : www.changerdemonde.org
L’heure des choix
Depuis dix-huit mois, une nouvelle équipe municipale est en place. Sous des aspects, elle est l’héritière des équipes précédentes, de gauche, comme elle. Les élus de la précédente municipalité ont toujours pris garde de ne pas s’opposer de manière inconséquente, soucieux de préserver l’avenir. Pourtant, parfois la presse locale se fait l’écho de propos encore critiques des nouveaux élus sur l’action de leurs prédécesseurs, donnant le sentiment d’une campagne électorale inachevée. Nous le regrettons d’autant que l’heure est aux choix et aux décisions politiques. Les questions de nos concitoyens ne manquent pas : quel avenir pour le logement des jeunes à des conditions accessibles ? Quel habitat ? Quelle place de Rezé dans les orientations de la métropole ? Quelle ambition pour la politique sportive, la politique culturelle ? Quelle réponse aux inquiétudes sur la sécurité ?
Nous entendons bien sûr les préoccupations sur la ville-nature, sur le respect des équilibres paysagers et l’attention au défi du 21e siècle face au changement climatique, le maintien des équilibres budgétaires. Ces questions sont légitimes mais appellent une démarche ambitieuse. Il n’est pas juste de penser que l’on fera plus avec moins. Il est important de faire des choix, de prendre des décisions audacieuses en se donnant les moyens de sa politique. Les Rezéennes et les Rezéens peuvent en débattre, c’est bien et nécessaire, mais les élus ont un mandat. Celui-ci appelle des décisions. Il est une chose de critiquer les partis de gauche, qui sont sans doute critiquables, faire des choix politiques est une chose noble, engageante. Si le souci de faire consensus est légitime, parfois des décisions ne peuvent satisfaire tout le monde, il faut pourtant les prendre.
Ouverture de la Maison des services
La maison France Services va ouvrir prochainement sur Rezé. Les Rezéens vont pouvoir profiter sous l’initiative du gouvernement d’une Maison des services.
Au cœur du quartier Château, le partenariat entre l’État et la Ville de Rezé offrira un bouquet de services au plus près des habitants.
L’accessibilité des services au public est l’un des principaux enjeux en matière d’égalité des territoires.
– Réduire les inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux services.
– Organiser la mutualisation des services.
– Améliorer la qualité de services des Rezéens.
L’objectif est de permettre à l’ensemble des Rezéens d’accéder à un service de proximité et/ou de bénéficier d’un accompagnement administratif sur de nombreuses thématiques de la vie quotidienne : emploi, retraite, famille, social, santé, logement, énergie, services postaux, accès au droit, etc.
C’est là aussi par exemple que l’on s’adressera pour les demandes de cartes grises et permis de conduire.
Nous félicitons sincèrement la municipalité dans la mise en œuvre de ce projet de territoire dont l’un des axes est la cohésion et l’accès aux services.
De plus, nous apportons notre total soutien aux citoyens rezéens qui subissent les cambriolages et agressions en ce début d’année. Et ceci par un manque de résultats concrets de la municipalité sur le sujet de la tranquillité publique.
Merci pour votre confiance. Nous travaillons avec l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à l’écoute de tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder.
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn