Groupes de la majorité
Culture & société
Le monde culturel vit aujourd’hui un arrêt sur image sans précédent. Les artistes sont profondément bousculés dans leur équilibre professionnel, social et intime, et les spectateurs sont privés de leur droit au partage, à l’évasion et à l’ouverture que créent le spectacle vivant et les arts en général.
Les acteurs culturels ont pour mission d’interroger le monde qui les entoure, avec légèreté ou gravité, en surface ou en profondeur. Cet arrêt violent, en plein vol, sans préavis, nécessite de repenser les formes et la nature des propositions culturelles à venir. Et d’en questionner le sens.
La culture n’est pas qu’un divertissement… C’est un levier essentiel de l’appropriation de l’espace public, c’est un vecteur d’intégration sociale, c’est un outil d’insertion pour les publics fragiles. Au-delà de la dynamique collective engendrée par les projets culturels – dont on aura grandement besoin au sortir de cette période qui confine à l’isolement – le monde de la culture a toujours contribué en profondeur au décloisonnement des mondes sociaux bien établis. À l’heure du repli imposé dans nos foyers, nous mesurons l’importance des grands projets pour récréer l’identité d’une ville et redonner aux habitants de la confiance en leur cité. C’est aussi un formidable outil pour faire avancer le développement durable !
Dans les années à venir, l’essence même des propositions artistiques et des formes urbaines associées sera questionnée : nous devons anticiper les nouveaux modes de restitution des créations, soutenir et favoriser les projets à visée d’intégration, tous publics confondus. C’est un long parcours qui commence, sur lequel les collectivités doivent s’engager. Nous sommes prêts, et désireux d’accompagner le mouvement impulsé par cette période de crise
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Nouveau tramway : vous avez dit « concertation » ?…
Nantes Métropole a organisé jusqu’à la fin janvier une « concertation » sur trois nouvelles lignes de tramway et la « transformation » du pont Anne-de-Bretagne.
Le dossier est touffu, sans synthèse « facile à lire », avec des erreurs ou des termes trop technocratiques prêtant à confusion. Il fait croire que le nouveau tram est acté par les élu·es : faux ! Pourquoi nous demander notre avis si c’était le cas ?
Les participant·es auraient dû disposer de tous les éléments pour se faire une opinion sur la pertinence de ces investissements très coûteux. Or, il en manquait dans le dossier fourni au public. Par exemple :
– le coût complet de l’opération n’est pas présenté, ni rapporté au budget global de la Métropole. On verrait pourtant que cet investissement amputerait largement ce budget, pour un bénéfice assez mince au regard de l’objectif de désengorgement annoncé ;
– plus grave : pour prouver une prochaine saturation des transports en commun et justifier le nouveau tram, l’augmentation de la mobilité future est très largement surévaluée.
La base de l’étude est donc trompeuse et mensongère, biaise la concertation et justifie la reprise à zéro du projet. Pour améliorer la mobilité, libérer la ville des voitures et désengorger les transports en commun, nous prônons, entre autres, des busways à haut débit, plus souples et bien moins coûteux que le tram, et un plan très ambitieux pour le vélo. C’est ce que nous avons développé dans les trois cahiers d’acteurs que nous avons rédigés, disponibles sur notre site.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Les territoires oubliés de Rezé
Prenons l’exemple du village de l’Aufrère au Sud de la commune. Le village de l’Aufrère est en zone urbaine. Il se densifie. Situé à l’intérieur du périphérique, il est un lieu de circulation
importante matin et soir entre le Sud Est et le Sud Ouest de la commune.
Ce territoire est oublié des diverses programmations sauf pour les taxes et les constructions, sans anticipation de l’aménagement de l’espace public.
Les voiries de type rural n’y permettent pas une circulation sécurisée pour les piétons et les cyclistes.
Nous devrions abandonner la voiture, préférer les déplacements doux, mais les infrastructures ne suivent pas. Que dire des transports en commun, inexistant, alors que, par exemple, une liaison entre le C4 et le Busway permettrait de désenclaver ce territoire oublié ?
Les habitants de l’Aufrère et des environs n’arrivent pas à se faire entendre. Est-ce le fait de la pollution sonore générée par le périphérique ? Force est de constater qu’ils ne bénéficient pas non plus de murs anti bruit et de revêtement de chaussée réducteurs de nuisances contrairement à d’autres communes aux alentours.
Nous tenons à signaler aux élus métropolitains la nécessité de mieux prendre en comptes les territoires oubliés de Rezé dans la répartition et la programmation de tous les travaux. Ensemble, travaillons mieux et en transparence pour répondre efficacement aux besoins des Rezéens car le problème des pistes cyclables de L’Aufrère l’est aussi sur certains secteurs de la ville où il reste dangereux de circuler… L’insécurité au sens large, touche toute la ville, ses habitants et ses travailleurs !
Hélène et François, élu·e·s minoritaires
Europe Écologie – Les Verts
https://bienvivreareze.home.blog/
Nos priorités pour Rezé
Plus le temps passe, plus on comprend tous que nos vies ont bien changé depuis le début de la crise sanitaire.
Nous souhaitons mettre l’accent sur 2 points :
Vaccination :
La vaccination contre la covid-19 a débuté au mois de janvier 2021 pour les plus de 75 ans et les personnes les plus à risques à l’hôpital privé Confluent à Rezé. Nous sollicitons le CCAS de notre ville pour continuer à accompagner cette campagne de vaccination. Elle sera un succès en fonction de notre capacité à travailler tous ensemble. On doit être solidaire.
Tranquillité publique :
Les Rezéen(ne)s ont besoin de sécurité. Les cambriolages pour les logements des particuliers en 2020 ont battu un bien triste record. La ville est passée de 390 à 700 cambriolages (+80 %). Un Rezéen à 6 fois « plus de chance » de se faire cambrioler qu’ailleurs en France.
– Pourquoi Rezé est-elle plus touchée ?
– Comment se fait-il que nous n’ayons pas de solutions concrètes à mettre en œuvre ?
Les médiateurs ne sont qu’une partie de la solution, une police municipale de proximité ne pourrait-elle pas être envisagée dès 2021 ?
Prenons notre destin en main, n’attendons plus que l’état nous apporte toutes les solutions.
Merci pour votre confiance. Nous travaillons avec l’état d’esprit d’une minorité constructive et sommes à votre écoute sur tous les sujets que vous souhaiteriez voir aborder.
Portez-vous bien et vaccinez-vous en 2021.
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn