Groupes de la majorité
Logement : une crise qui pèse sur les habitantes et habitants
Avoir un toit, disposer d’un lieu d’intimité, de repos, se sentir chez soi : quoi de plus essentiel ? C’est une évidence, la question du logement est centrale, nous concerne tous, et constitue un préalable à notre bien-être. La crise du logement sans précédent à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés est un drame, parce qu’il devient de plus en plus difficile de se loger à un prix abordable.
Rezé n’est pas épargnée par cette tendance nationale. La croissance continue du prix de l’immobilier en témoigne, et se répercute sur les loyers pour les locataires. Cette tension pèse en particulier sur les plus fragiles d’entre nous. Aujourd’hui, 890 familles rezéennes vivent dans des logements trop petits au regard des critères de décence et près de 2 000 familles ont une demande de logement social en attente. Cette situation va à l’encontre du droit à la ville pour tous, et du choix d’habiter à proximité de services publics.
Alors que les difficultés vont grandissantes, un récent rapport parlementaire alerte sur l’insuffisance du budget de l’État pour répondre à cette crise. Dans le même temps, le gouvernement annonce sa volonté de ne plus attribuer de logements aux plus précaires dans les quartiers prioritaires afin de favoriser la mixité.
Plutôt que de bloquer les aides aux familles dans le besoin, l’urgence est d’apporter une réponse à la hauteur de cette crise.
À notre échelle, nous œuvrons pour que les réponses soient trouvées, et que cette possibilité de se loger dignement à un coût décent, notamment dans les centres urbains, puisse s’ouvrir à toutes et tous. C’est une nécessité pour les plus mal logés d’entre nous, mais aussi pour celles et ceux qui doivent quitter leur domicile (nos enfants lorsqu’ils grandissent, les personnes victimes de violences, les ménages qui se séparent…), et qui sont contraints de quitter notre ville qui devient trop chère pour eux.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Vivre sans elle
Ma vie t’appartient ; trois jours sans toi et je meurs… Je t’aime claire dans mon imaginaire. Je t’ai rêvée pure et limpide, j’apprends qu’on t’a souillée. Que s’est-il passé avant ta rencontre avec Véolia ? Où coulais-tu d’autres jours intranquilles ?
J’ai vu les violences à Sainte Soline ; mes ami·es traité·es de terroristes par un ministre. Alix, 20 ans à peine, blessée à vie : « Ils ont détruit mon sourire, mais ça ne m’empêchera pas de parler. » Et Serge, guide de montagne, retrouvera-t-il, au sortir de son coma, le plaisir de boire aux sources des Pyrénées ?
Personne ne veut la guerre.
Ni les paysans appauvris, ni les habitants des grandes métropoles consommateurs de tomates hors sol, ni les grands exploitants maraîchers enrichis, ni les gros céréaliers… Mais que cessent les lobbys et cet agrobusiness de nous abreuver de : « On va nourrir la planète entière » alors qu’ils ne pensent qu’à t’accaparer et à te cultiver en épis de maïs, amers pour la Terre.
Avec Julien le Guet, porte-parole de Bassines non merci, déclarons « la paix de l’eau » !
De l’eau jaillit le feu sera projeté au Saint-Paul le mardi 12 décembre à 20h. De Sainte Soline au sud Loire, un film, deux experts, un débat pour ouvrir le dossier de l’eau, les enjeux, la disponibilité, le partage des ressources.
Du lac de Grand-Lieu à la trame bleue de l’îlot Lamour-les Forges, la captive, la bien commune, je t’ai rêvée claire dans mon imaginaire… je ne peux vivre sans toi, ni mes enfants, ni les enfants de mes enfants.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Démocratie participative ?
La démocratie participative associe les citoyen·ne·s aux décisions politiques. En 1993, Rezé a innové en créant un Conseil Économique et Social Communal et en lui donnant tous les moyens nécessaires à l’émission d’avis indépendants.
Depuis quelques années, la notion de démocratie participative est devenue floue. Elle ressemble parfois à des opérations de communication donnant uniquement l’illusion d’associer des citoyen·ne·s aux décisions.
Ainsi, le traitement du dossier de la restructuration de la place Odette-Robert, dans le cadre du projet de réhabilitation du quartier du Château, nous interpelle. Les personnes sélectionnées pour cette consultation n’ont pas eu la possibilité de dire leurs oppositions à la construction de logements place Odette-Robert. Elles n’ont eu le droit que d’indiquer comment on pourrait positionner 90 logements sur cette place.
Est-ce une pratique réellement démocratique que de trier les citoyen·ne·s appelé·e·s à « participer » ? Est-ce une démarche honnête que de détourner les interrogations des citoyen·ne·s concernant le fond en les enfermant dans un petit jeu d’élèves-urbanistes ?
Certes les pratiques de démocratie participative sont multiples et complexes à appréhender mais il importe de rester conscient·e·s de leurs limites et notamment du constat qu’elles ne s’adressent, majoritairement, qu’à certaines catégories de la population, celles qui participent déjà le plus à la démocratie représentative.
Nous affirmons que la démocratie participative mérite de ne pas être confondue avec la promotion de décisions déjà prises. Il importe de dénoncer l’instrumentalisation de l’engagement des citoyen·ne·s. Laisser croire aux citoyen·ne·s qu’ils peuvent changer les choses procède de la manipulation si les choix sont déjà faits. Ceci abîme notre démocratie.
Loïc Simonet (loic.simonet@mairie-reze.fr), François Nicolas (francois.nicolas@mairie-reze.fr) et Nadine Bihan (nadine.bihan@mairie-reze.fr)
Rezé le nouveau parking géant !
Depuis que la décision d’instaurer des stationnements payants à Nantes a été prise, une situation inhabituelle s’est développée dans les rues de Rezé. Nous pensons que vous aussi vous l’avez constatée.
Cette décision de stationnement payant sur Nantes transforme Rezé en parking géant.
Les rues de Rezé sont maintenant envahies par des voitures qui cherchent désespérément à échapper aux frais de stationnement exorbitants des nouveaux parkings payants sur Nantes.
Notre ville est en train de se transformer en une gigantesque aire de stationnement pour les salariés travaillant sur Nantes et venant de la couronne sud périurbaine.
En effet, beaucoup de ces salariés travaillant sur Nantes cherchent désespérément des alternatives gratuites ou moins chères pour garer leur voiture pendant la journée.
Cela montre une fois de plus, un manque de considération de ces salariés faisant un long trajet quotidiennement pour venir travailler à Nantes.
Cette décision nantaise et rien que nantaise met en lumière le manque de considération aussi de notre ville dans cette prise de décision.
Cela a déjà des répercussions majeures sur la vie quotidienne des Rezéens.
Les commerces et les écoles de Rezé sont également touchés, car cet afflux de voitures crée une congestion et un désordre inattendus dans notre ville.
Cette situation soulève une fois de plus des questions sur la manière dont les décisions nantaises sont prises sans tenir compte des conséquences sur les villes voisines.
Nous dénonçons ce manque évident de réflexion dans la politique de stationnement de Nantes et nous appelons la majorité municipale nantaise à trouver rapidement des
solutions.
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier et Yannick Louarn