Le 24 février dernier, l’invasion russe a marqué le début de la guerre en Ukraine et provoqué une crise humanitaire immense. En quelques semaines seulement, plusieurs millions de réfugiés ont dû fuir leur pays. La Ville de Rezé a d’abord affirmé sa solidarité au peuple ukrainien en hissant les couleurs jaune et bleu sur la façade de l’hôtel de ville et en décidant de voter une aide d’urgence.
Aux côtés des 23 autres communes de la Métropole, Rezé participe au dispositif d’accueil des réfugiés, en lien avec la Préfecture et Nantes Métropole. Ainsi, le site web de la Ville relaie les informations utiles en fonction de l’évolution de la situation, et notamment fait le recensement des hébergements et des logements disponibles, des interprètes, des lieux pour la collecte de dons. Cette guerre donne lieu à des élans de solidarité spontanée, rappelant l’attachement de nos contemporains aux valeurs démocratiques, à raison. Mais elle ne doit pas nous faire oublier toutes les autres, ni l’indifférence habituelle face à l’accueil de réfugiés traversant d’autres frontières. Elle doit nous rappeler que l’asile est un devoir que nous devons à toutes et tous quelle que soit leur provenance. Soyons en conscients, restons vigilants.
Les élus du conseil municipal
Groupes de la majorité
L’expression citoyenne, gage de la démocratie
La démocratie est citée dans des discours politiques comme une évidence. Elle est malheureusement mise à mal par certains actes et décisions. Récemment, la crise sanitaire a motivé ici ou là une restriction de nos libertés fondamentales, qu’il s’agisse de la liberté de mouvement ou de réunion. Mais cela ne peut justifier la non prise en compte de l’expression citoyenne.
La période électorale (présidentielle, législative) nous paraît être un tournant pour un avenir que nous souhaitons plus humain et bienveillant. Mais nous nous interrogeons sur le manque d’équité dans les médias entre les 12 candidates et candidats, et la faiblesse du débat démocratique, dans un contexte où les regards sont tournés vers des événements exceptionnels. La pandémie, puis maintenant la guerre en Ukraine, rendent moins perceptibles les préoccupations du quotidien qui ne peuvent être toutes relativisées. Cette situation nous interpelle, car la démocratie est au cœur de l’action de Rezé Citoyenne, à commencer par notre fonctionnement d’équipe municipale, où le débat et la prise de décision collective sont fondamentaux. Nous la retrouvons également dans les services municipaux, dont l’apport, la complémentarité et les échanges avec les élus sont essentiels, et bien sûr avec les citoyennes et citoyens.
Nous multiplions les formes de rencontres avec les habitantes et habitants. Notre charte citoyenne votée en septembre dernier, les recommandations de la conférence citoyenne sur la tranquillité publique, les rencontres de quartiers, ou encore la commission des mobilités installée en mars en sont des exemples. En 2022, ce sera l’observatoire des engagements qui permettra à un groupe de citoyens de questionner nos actions au regard du projet de mandat, les concertations autour de l’aménagement de parcs, la fête de la ville, le sport hors les murs.
Mais sans votre implication, vos expressions, vos votes, la démocratie ne sera pas incarnée, mais seulement nommée.
Contact : RezeCitoyenne@mairie-reze.fr
rezecitoyenne.fr
Ni ici, ni ailleurs, le nucléaire ne sauvera pas le climat !
Mme Morançais, présidente du conseil régional, s’est prononcée pour l’implantation ou la fabrication d’une « petite » centrale nucléaire (Small Modular Reactor, SMR) à Cordemais sur le site de la centrale ÉDF qui fermerait en 2026. « Propre, économique et sûr », voilà la fable répétée par les lobbyistes du nucléaire et leurs soutiens politiques, M. Macron en tête.
Rezé à gauche toute réaffirme son opposition à cette énergie et rappelle quelques réalités :
– Propre ? Une centrale rejette en continu des polluants radioactifs nocifs pour la santé. Les déchets restent ingérables et le projet d’enfouissement Cigéo à Bure menace les générations futures. Y voir une énergie « décarbonée » est un leurre car il y a aussi émission de CO2 et les délais de mise en route ne répondent pas à ceux de l’urgence climatique.
– Économique ? Le nucléaire est plus cher que les renouvelables, en intégrant les aides publiques colossales qui lui sont accordées depuis cinquante ans. Développer, maintenir et démanteler des centrales nécessite des centaines de milliards d’euros.
– Sûre ? Une catastrophe est aussi possible en France qu’elle l’a été aux États-Unis, en URSS ou au Japon.
À l’horreur de la guerre en Ukraine vient s’ajouter la menace d’une catastrophe nucléaire. Comment peut-on prôner cette énergie ? La sortie du nucléaire est indispensable et urgente. Seuls la baisse drastique des consommations via la sobriété et le développement massif des renouvelables permettront la transition énergétique. Les emplois du charbon comme du nucléaire sont à réorienter en ce sens.
Contact : contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr
Groupes des minorités
Prévoir et anticiper plutôt que subir
Avant la crise climatique, les dirigeants faisaient appel au passé pour prévoir l’avenir et s’y préparer : normes de sécurité, assurances, zonages… L’histoire d’un territoire permettait de savoir où étaient les zones à risque à Rezé (bord de Loire et Sèvre), la nature des catastrophes naturelles (inondation et coulée de boue), à quelle fréquence et avec quelle ampleur elles se produisaient. On parlait alors de crue décennale, de la sécheresse de 1976, des saints de glace… On construisait des barrages (Pont-Rousseau), définissait des zones inondables où ne pas construire (le long du boulevard du Général-de-Gaulle), des systèmes d’alerte (côte d’1,5 m à Vertou), etc.
Les vagues de chaleur demi-siècle se produisent désormais tous les cinq ans ! Le niveau de la mer pourrait s’élever de 6 mètres d’ici la fin du siècle alors que Rezé serait partiellement inondée dès 5 mètres. Les ouvrages importants construits aujourd’hui sur la commune pourraient être noyés sous les eaux. La météo de demain n’est plus la répétition de celle d’hier. Son intensité, sa fréquence, sa localisation ont changé, continuent de changer, deviennent de plus en plus imprévisibles.
Nous sommes entrés dans une ère d’incertitude climatique. Nous devons intégrer cette dimension. Les accidents de la route ou domestiques sont aussi des risques liés à l’incertitude, et l’on sait s’y préparer, notamment en prenant des marges de sécurité, en faisant de la prévention.
Par exemple, face aux sécheresses, nous planterons à Rezé une végétation naturellement résistante au manque d’eau, qui nous apportera en outre ombre et fraîcheur. Imaginons les infrastructures qui seront les plus adaptées au Rezé de nos petits-enfants. Merci de ne pas hésiter à commenter l’article complet écrit par Grégoire sur notre blog.
Bien Vivre à Rezé (Europe Écologie – Les Verts)
https ://bienvivreareze.home.blog/
La Ville amortisseur social
L’élection à la quasi-unanimité du conseil de notre nouvelle maire témoigne de l’esprit de responsabilité qui anime les différents groupes politiques. Pour notre part, c’est l’expression du souci de rassemblement des progressistes et des écologistes qui a prévalu. Il nous paraît important d’agir de concert avec la majorité municipale dès lors que nous partageons pour l’essentiel les choix opérés. Ainsi, nous privilégions l’esprit constructif préférable à une démarche polémique sans fondement. Enfin, notre vote donne l’autorité nécessaire à la première magistrate dans l’intérêt bien compris de la ville de Rezé.
Un bon exemple de l’esprit constructif qui nous anime est notre soutien aux orientations budgétaires de la Ville. Chacun sait les difficultés fi nancières dans lesquelles les collectivités territoriales agissent dans un contexte économique contraint imposé par l’État. S’agissant des recettes, nos marges de manœuvre sont réduites : jusqu’alors préservé, notre autofinancement se réduit ainsi que les dotations compensant les désengagements successifs du pouvoir central. Il reste deux leviers potentiels : la pression fiscale que les Rezéens souhaitent contenue et le recours à l’emprunt sachant que notre ville est faiblement endettée par rapport aux villes de même strate démographique. La Ville doit, selon nous, préserver ses capacités de fonctionnement qui garantissent l’efficience de services de proximité concourant à amortir socialement l’effet de crise que nous connaissons et fragilise la population, jeunes, salariés et retraités notamment. Il en va de la continuité de l’action publique. De même, la Ville doit veiller à soutenir une politique d’investissement nécessaire au développement économique et compatible avec les priorités politiques de la Ville dans les domaines éducatifs, culturels et sportifs.
Réfugiés ukrainiens, soyons concrets !
La Ville de Rezé et les communes de la métropole se tiennent prêtes à accueillir les Ukrainiens que la guerre a contraints à fuir. Sur le site de la mairie l’ensemble du dispositif est connecté à l’association franco-ukrainienne Tryzub via la Maison de l’Europe.
Cependant, nous élus de terrain nous interrogeons sur l’action de Madame la Maire Agnès Bourgeais. La commune est l’échelon local, celui des actions concrètes. L’implication de la mairie de Rezé, sur le terrain, est-elle suffisante ?
Les premiers réfugiés ukrainiens sont déjà arrivés dans la métropole. Ces familles, principalement des femmes et des enfants, ont été accueillies grâce à l’action des maires de Brains, Bouaye, Pont-Saint-Martin, Saint-Léger-les-Vignes…
Des citoyens rezéens sont aussi prêts à s’impliquer dans l’accueil des familles de réfugiés ukrainiens.
Nous nous félicitons de cette manifestation de solidarité destinée à sortir de la guerre des mères et des enfants. Pour faciliter l’arrivée et l’intégration de ces familles, nous vous invitons à contacter le Pôle Solidarités & Inclusion de notre ville.
À terme, nous pourrions avoir 10 millions de réfugiés ukrainiens en Europe (source : Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés).
Mobilisons-nous activement et concrètement en faveur des Ukrainiens réfugiés sur notre commune pour leur offrir réconfort et soutien, sans calculs, ni postures.
Élus Rezé Ville de projets
Sophia Bennani, Laurent Le Forestier, Yannick Louarn