Depuis 2016, l’association civile européenne de sauvetage en mer SOS Méditerranée a porté secours à 31 799 personnes en détresse à bord de l’Aquarius puis de l’Océan Viking, sur la route migratoire la plus mortelle au monde, la Méditerranée centrale. En 2020, l’association a reçu le soutien d’un nombre croissant de collectivités territoriales dont Rezé, qui affirment l’inconditionnalité du sauvetage en mer.
A l’initiative du Département de Loire-Atlantique, la Ville de Paris et la Région Occitanie, des collectivité ont mis en place début 2021 « La plateforme des collectivités solidaires avec SOS Méditerranée », afin de fédérer un maximum de communes, de départements et de régions autour de la mission de l’association. La Ville de Rezé en fait partie. Lors du conseil municipal du 17 décembre 2020, ses élus ont souhaité participé à cet élan de solidarité par un soutien financier de 1 000€ à l’association SOS Méditerranée et la Ville a rejoint la plateforme collective (conseil municipal 17 décembre).
Face à l’horreur des drames qui se jouent en Méditerranée, l’aide que nous apportons à notre niveau n’est que la simple expression de notre engagement pour plus de solidarité et d’humanité. Bien sûr, ce soutien peut sembler une goutte dans l’océan des besoins de SOS Méditerranée, mais ajoutée à celles des autres municipalités françaises, elle permet au final d’aboutir à une action forte et concrète pour l’inconditionnalité du sauvetage des migrants en mer.
Qui est SOS Méditerranée ?
Cette association civile européenne de sauvetage en mer est constituée de citoyens mobilisés pour porter secours à toute personne en détresse en mer se trouvant dans le périmètre de son action, sans aucune discrimination. Les personnes concernées sont des hommes, femmes ou enfants, migrants ou réfugiés, se retrouvant en danger de mort lors de la traversée de la Méditerranée. L’association est financée par des dons privés et des subventions publiques. Les fonds collectés sont alloués à la location du bateau, aux frais quotidiens d’entretien et de sauvetage (soit au total 77 000 euros par semaine).
Elle a reçu le Prix Unesco Houphouët-Boigny 2017 pour la Recherche de la paix.