Réouverture du périscolaire du soir

Depuis lundi 25 mai, les accueils périscolaires du soir ont rouvert dans toutes les écoles élémentaires pour les enfants accueillis à l’école. La mise en place du périscolaire s’inscrit dans la continuité de la réouverture progressive : reprise du temps scolaire le 14 mai, reprise du service restauration le 18 mai. Avec l’ouverture du périscolaire, une nouvelle étape est donc franchie.

Pas d’inscription préalable

Afin de faciliter les démarches pour les parents, l’accueil des enfants en périscolaire du soir ne nécessite aucune inscription préalable : il suffira que l’élève en informe l’enseignant le matin.

Quelle organisation ?

Les enfants sont accueillis à partir de la fin de la classe jusqu’à 18h : la sortie se fait à heure fixe (18h) car le protocole sanitaire ne permet pas aux parents d’accéder aux salles de classe.

Les enfants sont encadrés par les animateurs périscolaires dans le respect des principes fixés par le protocole sanitaire.

Le goûter est fourni par le service de restauration sauf pour les enfants bénéficiant d’un PAI allergie alimentaire (le goûter est à fournir par les parents).

Les parents doivent fournir une gourde et, si possible, un sac de petits jeux au nom de l’enfant.

Cette prestation d’accueil périscolaire est facturée sur la base du tarif soir 1 pour tous et selon le quotient familial.

Protocole sanitaire

La Ville de Rezé a mis en place un protocole sanitaire exigeant, pour se conformer aux exigences requises. Mobilisés, les agents municipaux nettoient les locaux des écoles et désinfectent tous les points de contacts (sanitaires, poignées de portes, salles de classe, matériel et équipement partagés). Un passage supplémentaire des personnels de propreté, portant des équipements de protection, est effectué entre 16h et 18h pour les sanitaires et points sensibles.

Pour les enfants des écoles maternelles

L’application du protocole sanitaire élaboré par l’État, avec notamment la limitation au maximum du brassage d’enfants pour éviter tout risque de propagation du virus, ne permet pas à ce jour d’accueillir les enfants des écoles maternelles à l’accueil périscolaire. Mais, bien conscients des difficultés auxquelles ont à faire face nombreux parents, les services de la Ville travaillent, en lien avec les écoles, à la recherche de solutions. (Lire « Après le 2 juin ? »)

Pour les enfants des professionnels prioritaires

Pour les familles prioritaires qui auraient besoin d’un accueil de leur enfant sur une amplitude plus large, un accueil est maintenu pour la semaine prochaine, en lien avec l’Arpej, de 7h30 à 18h30 au centre du Chêne-Gala, 99 rue Jean-Baptiste-Vigier. Un panier-repas et une bouteille d’eau sont à fournir par les parents.
Cet accueil ne sera pas facturé aux parents.

Si à la lecture de ces nouvelles informations, vous avez besoin d’inscrire vos enfants à cet accueil alternatif, vous pouvez le faire par téléphone au 02 40 84 43 80.

Après le 2 juin ?

Dès à présent, la Ville travaille sur la seconde phase de déconfinement qui débutera le 2 juin. Pour l’élaborer, des rencontres sont prévues avec l’interconseil des parents d’élèves et avec les directeurs d’école. L’objectif premier est de renforcer le nombre de groupes d’élèves accueillis afin d’apporter des solutions aux parents.

A ce jour, le gouvernement n’a pas encore communiqué d’éléments aux communes sur les modalités de cette deuxième phase, notamment sur l’hypothèse d’un assouplissement du protocole sanitaire. En effet, ce protocole (à lire sur le site web de l’Education nationale), important mais très drastique, limite très fortement les capacités d’accueil : limitation du nombre d’élèves par classe, contraintes de locaux, besoins renforcés en entretien… En outre, les effectifs de l’Éducation nationale (enseignants) et ceux des communes (périscolaire, agents de propreté) sont réduits en raison d’absence des personnes à risques et des personnes étant en garde d’enfants.

En conséquence, le renforcement des capacités d’accueil dépendra du contenu du contexte sanitaire, des directives du ministère de l’Education nationale et des effectifs des personnels disponibles. C’est sur ces bases que les éventuelles nouvelles dispositions seront prises.