Ils étaient 205 habitants à candidater. La Métropole en a retenu 25. Treize femmes et douze hommes, représentatifs de la diversité du territoire, ont intégré le nouveau Conseil de développement. « Un lieu de démocratie active où l’on discute tout à fait librement des politiques publiques menées dans notre métropole, où l’on donne son avis sans se préoccuper d’appartenir à tel ou tel parti », explique Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole et maire de Nantes.
Démarche inédite
Au sein de cette instance renouvelée, les citoyens choisiront eux-mêmes les sujets dont ils souhaitent s’emparer. Ils travailleront de façon autonome et collective, sans présidence. « Un mode d’organisation tout à fait innovant. C’est une première en France pour un Conseil de développement », ajoute Christelle Scuotto-Calvez, vice-présidente déléguée à la démocratie participative et maire des Sorinières. Les citoyens auront pour missions de faire des propositions améliorant le quotidien des habitants et d’identifier des besoins. La refondation du Conseil de développement est un engagement du Pacte de citoyenneté métropolitain adopté en octobre 2021.

Un Rezéen dans le Conseil de développement métropolitain
À tout juste 19 ans, Aksel est le plus jeune membre du nouveau Conseil de développement métropolitain. C’est aussi le seul Rezéen. « J’ai vu l’appel à candidatures sur le site web de la Ville (reze.fr) en septembre dernier, explique cet habitant de Pont-Rousseau. J’ai tenté ma chance. Je ne pensais pas figurer parmi les 25 personnes retenues. » En mission de service civique à l’école Plancher depuis le mois d’octobre, Aksel multiplie les engagements depuis quelques mois. « J’ai envie de contribuer à la vie publique à mon niveau », assure le jeune homme. En avril et en juin, il s’est porté volontaire pour participer aux dépouillements dans les bureaux de vote lors des élections présidentielles et législatives, puis lors de la consultation sur la création d’une police municipale en octobre. « J’ai aussi participé au forum organisé en mai pour réfléchir à la nouvelle fête de ville ». Depuis la rentrée, le Rezéen est membre de la commission jeunes. « Je suis content de rejoindre de nouveau Conseil de développement métropolitain. J’ai envie de me sentir utile, d’apporter mon point de vue. C’est aussi l’occasion pour moi de rencontrer des personnes, de mieux appréhender les enjeux pour s’en saisir », se confie le jeune homme. Jusqu’à la fin de l’année, Aksel va définir, avec les autres membres du Conseil de développement, un mode de fonctionnement. Une étape nécessaire avant de rentrer dans le vif du sujet. « J’ai hâte d’échanger avec le groupe sur un premier sujet », conclut le Rezéen.