Depuis 2004, le moustique Aedes albopictus (dit moustique « tigre ») colonise progressivement le territoire national.
Au 1er janvier 2023, quatre départements et onze communes de la région Pays de la Loire sont colonisés :
- en Loire-Atlantique : Le Pellerin et Saint-Sébastien-sur-Loire depuis 2019, Rezé depuis 2021, Bouguenais et Nantes depuis 2022.
- en Maine-et-Loire : Trélazé depuis 2017, Bellevigne-les-Châteaux depuis 2018 et Les Garennes-sur-Loire depuis 2020,
- en Mayenne : Château-Gontier-sur-Mayenne depuis 2020,
- en Vendée : Fontenay-le-Comte depuis 2015 et Sainte-Hermine depuis 2019
Pour limiter le risque d’importation et de dissémination des maladies dites vectorielles transmises par des moustiques, le ministère chargé de la Santé a mis en place un dispositif de surveillance. L’ARS des Pays de la Loire, en lien avec les préfets et les collectivités locales, organise la mise en œuvre de ce dispositif dans notre région.
L’ARS Pays de la Loire, comme le prévoit la réglementation, a délégué cette surveillance à un opérateur habilité : le laboratoire Inovalys qui intervient directement en Loire-Atlantique.
Cette surveillance, active du 1er mai au 30 novembre, repose en partie sur la mise en place de pièges pondoirs. Disposés en différents points urbanisés du territoire, ils sont observés régulièrement afin de détecter l’implantation d’Aedes albopictus, ou de surveiller son extension.
La lutte antivectorielle repose également sur le recueil de signalements citoyens via un portail de signalement (http://www.signalement-moustique.anses.fr). Ce dispositif de signalement par le public de tout moustique suspect permet une veille citoyenne efficace qui constitue un levier de surveillance essentiel pour la détection d’Aedes albopictus.
Moustique tigre : comment le reconnaître ?
Le moustique Aedes albopictus est un moustique d’origine tropicale, également appelé moustique tigre en raison des zébrures contrastées noires et blanches qui parcourent son corps effilé et d’une ligne blanche sur le thorax. Il est de petite taille, environ 5mm. Son expansion est mondiale, favorisée par le développement des transports internationaux.
Attention : d’autres espèces de moustiques sont plus ou moins « zébrées » et peuvent être confondues avec notre moustique « tigre » (plus d’informations sur le portail de signalement du moustique tigre).
Tous les moustiques n’occupent pas la même niche écologique. Le moustique tigre est adapté à l’environnement humain et se développe préférentiellement dans des environnements périurbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses. Il se développe dans toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels où l’eau peut stagner : vases, pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses sur plots…
Adoptez les bons gestes pour éviter leur prolifération
Chaque citoyen peut être un acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique par le signalement de sa présence et la mise en œuvre de mesures de prévention simples.
Je signale la présence d’un moustique tigre
Les bons gestes à adopter pour éviter la prolifération du moustique tigre :
- enlever tous les objets abandonnés dans le jardin qui peuvent servir de récipient,
- vider une fois par semaine les soucoupes (que vous mettez pour les petits oiseaux), vases, seaux,
- remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable,
- vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières…),
- entretenir le jardin
- couvrir (avec des moustiquaires, des voilages ou autres) toutes les réserves d’eau.