Comment poursuivez-vous la commercialisation de votre récolte ?
Le confinement est intervenu en fin de saison hivernale. Maintenant, c’est le début de la saison d’été, bientôt les fraises, les petits pois… Il a fallu anticiper, imaginer des solutions. On a réagi très vite. Le fils de Laurent a créé un site web pour faire de la vente en ligne et le reste de la famille s’occupe des commandes. Nous prenons les commandes que les gens viennent chercher dans des points de livraison à Vertou, en Maine-et-Loire et maintenant le mardi au marché de Rezé, place du Pays-de-Retz. Dans ce dernier cas, on peut aussi bien sûr acheter directement, avoir passé commande permet d’aller plus vite et de faire moins la queue. Cela représente une centaine de commandes hebdomadaires.
Avez-vous développé d’autres systèmes de distribution ?
À la Maison radieuse, le mini-marché du mercredi a été remplacé par une livraison sur commande, via l’association des habitants qui centralise les demandes et organise une livraison par des bénévoles. Nous avons développé aussi la vente sur place, à l’exploitation, et un ami traiteur nous prête deux jours par semaine sa boutique à Saint-Laurent-des-Autels. Pour le moment, nous arrivons à suivre, à distribuer notre production.
Faites-vous des livraisons à domicile ?
Malheureusement, nous ne sommes pas équipés pour le faire. C’est la réponse que nous donnons aux nombreux clients qui nous appellent. Ça fait mal au cœur de ne pas pouvoir les satisfaire.
Quelles sont les conséquences pour votre équipe ?
Nous sommes sept personnes à plein temps pour l’activité de production. La gestion et la préparation des commandes multiplie le travail par deux. Par précaution, nous avons décalé les investissements prévus. Nos deux vendeuses sont maintenant à temps partiel, et nos deux vendeurs à temps partiel sont actuellement au chômage.