QUELLES SONT LES ACTIVITÉS DE JVD ?
La société JVD est née en 1984 à Rezé, sur la zone industrielle d’Atout Sud. Nous y concevons et fabriquons des équipements d’hygiène pour les lieux accueillant du public. Nous fabriquons également, en Asie, des accessoires pour les chambres d’hôtel. Nos effectifs sont de 120 salariés dans le monde, dont 48 en France.
QUEL IMPACT A EU LA CRISE DU COVID-19 SUR VOTRE ACTIVITÉ ?
L’impact a été double. Négatif, sur nos ventes auprès des hôtels, qui se sont arrêtées. D’un autre côté, nous avons une très forte demande sur les distributeurs de savon et de gel hydroalcoolique. Celle-ci s’est fait sentir deux trois semaines avant le confinement. La Chine avait arrêté de produire et, comme nous sommes les derniers fabricants en France, la demande s’est reportée vers nous.
COMMENT VOUS ÊTES-VOUS ORGANISÉS ?
Nous avons mobilisé tous nos moyens sur ces gammes. D’abord en étendant nos horaires de travail. Nous fabriquons en 2/8, de 5h à 22h, ce qui n’était jamais arrivé en 35 ans ! Nous avons aussi intégré des intérimaires. Nous sommes passés de 5 000 distributeurs produits par mois à près de 80 000.
QUELS SONT LES MODÈLES LES PLUS DEMANDÉS ?
Notre station de désinfection sans contact plaît beaucoup. Il s’agit d’un totem en métal que l’on place au milieu du passage des gens. Nous avons aussi une solution connectée, très innovante. Des capteurs intégrés au distributeur mesurent la disponibilité du gel en permanence et alertent en cas de seuil critique. Nous avons installé une vingtaine de ces modèles dans le tramway nantais. Ce sont les premiers dans le monde.
COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR ?
L’hygiène n’intéressait pas beaucoup le public, ni les médias. Aujourd’hui, l’hygiène représente un enjeu de société, nos innovations intéressent. Notre ambition est de continuer à jouer un rôle de leader dans le domaine de l’hygiène connectée. En matière d’hygiène, il y aura un avant et un après Covid. Cette crise fait partie de celles qui font franchir des paliers.