COMMENT AVEZ-VOUS RÉAGI A L’ANNONCE DU CONFINEMENT ?
Un peu comme tout le monde. Nous avons tout fermé le 17 mars. Nous avons rouvert le 30, le temps de trouver une organisation. Nous avons mis en place une signalétique et des éléments de protection des clients et du personnel. J’ai posé une dizaine de plexis sur tous les comptoirs, commandé du gel hydroalcoolique. Nous avons mis au point un système sécurisé de dépose de clés et de véhicules.
QUELLE ACTIVITÉ MAINTENEZ-VOUS ET POUR QUEL PUBLIC ?
Seuls les ateliers sont ouverts, avec un tiers de l’effectif. Ce service est ouvert prioritairement à toutes les professions au service de la nation, notamment les professions médicales et logistiques. Nous dépannons beaucoup d’aides-soignantes, d’infirmières à domicile. Nous avons aussi des camions de transport pharmaceutique. Tous sont pris en charge le plus rapidement possible. Ils sont rassurés que des garages restent ouverts et puissent intervenir. On a aussi offert des protections de véhicules à des aides-soignantes. On fait également du prêt de véhicules, qui sont soigneusement nettoyés. On peut aller chercher des clients chez eux si besoin.
COMMENT ENVISAGEZ-VOUS LA SUITE ?
On a mis le personnel en chômage partiel, on fait un roulement. Le moral de l’équipe reste bon. La reprise sera de toute façon progressive et le commerce ralenti. Avec l’impact de la crise sur les entreprises du territoire, les gens seront plus prudents.