La commission des mobilités en selle !

Consacrée à la thématique des déplacements au sens large – mobilités douces (à pied, à vélo), voirie, aménagements liés à la ville à 30, stationnement, transports collectifs, la nouvelle instance, qui rassemble 30 citoyens, s’est réunie pour la première fois le 16 mars. Cette commission citoyenne enrichira par ses contributions la décision publique sur le développement des mobilités durables à Rezé.

Les 30 Rezéennes et Rezéens membres de la commission citoyenne des mobilités ont tenu leur réunion de lancement mercredi 16 mars. Martine Métayer, conseillère municipale déléguée à l’habitat, l’aménagement, l’espace public et aux mobilités, conseillère métropolitaine, leur a expliqué pourquoi la municipalité a créé cette instance thématique qui œuvrera pendant la durée du mandat. « Nous voulons confronter nos réflexions sur le développement des mobilités durables à votre expertise d’usage. Il n’y pas de spécialistes ici, que des experts du quotidien », a-t-elle lancé.

« Actrices et acteurs dans ma ville »

Qui sont justement ceux et celles qui se sont portés volontaires pour rejoindre la commission ? La Ville a constitué un groupe de personnes représentant la diversité du territoire en termes d’âge, de genre, de quartier de résidence et d’usages.

Dix habitants sont membres de collectifs travaillant sur la question des mobilités : trois du GRAM (Groupe réflexions actions mobilités), trois de RTT (Rezé Tous Transports), deux de l’association nantaise Place au vélo et deux de la commission accessibilité. Les autres se sont portés candidats individuellement.

Un tour de table leur a permis de faire mutuellement connaissance et de mettre en lumière leurs motivations à s’inscrire dans ce collectif : « Réduire la place de la voiture en prenant en compte les réalités de chacun », « avoir une ville adaptée aux enfants et aux personnes handicapées », « être acteur dans ma ville » .

Une feuille de route avant l’été

Une majorité de membres de la commission se déplaçant à vélo, la sécurité, la qualité des infrastructures cyclables et leur entretien sont apparus comme des préoccupations fortes et partagées. Si la Métropole est compétente en matière de mobilités, « elle laisse aux communes une latitude d’intervention sur leur territoire. Vous travaillerez les sujets sur lesquels la Ville a une marge de manœuvre », a précisé Martine Métayer.

Une feuille de route, coconstruite avec la Ville, sera présentée par la commission avant l’été. Celle-ci se mettra ensuite au travail de façon autonome pour aboutir à des préconisations sur les thèmes choisis.