Grippe aviaire : vigilance accrue et mesures renforcées

La situation épidémiologique préoccupante de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), aussi connu sous le nom de grippe aviaire, a amené le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation à relever le niveau de risque de « modéré » à « élevé » par arrêté ministériel du 4 novembre, sur l’ensemble du territoire.

Face au risque de propagation du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a pris de nouvelles dispositions qui s’appliquent sur le territoire national différemment selon la classification de la zone dans laquelle se trouve la commune.

Situation et recommandations pour les propriétaires de volailles à Rezé

La commune de Rezé est une commune située en zone à risques particulier (ZRP) c’est-à-dire abritant des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs.

Ces communes sont soumises à des mesures particulières comprenant :

  • la mise sous abri des volailles pour les exploitations commerciales et les basses-cours de particuliers,
  • l’interdiction de l’organisation de rassemblements d’oiseaux,
  • l’autorisation des lâchers de gibiers à plumes et l’usage des appelants sous certaines conditions.

Chaque détenteur d’oiseaux doit procéder à une surveillance quotidienne des oiseaux qu’il détient pour déceler l’apparition de symptômes de maladie ou la présence de cadavres d’oiseaux captifs ou sauvages. Il déclare sans délai au vétérinaire tout comportement anormal et inexpliqué des oiseaux ou tout signe de maladie.

La surveillance est obligatoire quotidiennement dans les exploitations commerciales et non commerciales.

Par ailleurs l’application des mesures suivantes, en tout temps est rappelée :

  • protéger votre stock d’aliments des oiseaux sauvages, ainsi que l’accès à l’approvisionnement en aliments et en eau de boisson de vos volailles;
  • aucune volaille (palmipèdes et gallinacés) de votre basse-cour ne doit entrer en contact direct ou avoir accès à des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel et vous devez limiter l’accès de votre basse-cour aux personnes indispensables à son entretien.
  • Protéger et entreposer la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination sans contact possible avec des cadavres
  • Réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour votre basse-cour et ne jamais utiliser d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée… pour le nettoyage de votre élevage.

Comportements à adopter en cas de découverte d’oiseaux morts

Si vous constatez une mortalité anormale (mortalité isolée des oiseaux tels que cygnes, canards, oies, mouettes, goélands, foulques, râles… ou mortalité groupée d’oiseaux sauvages correspondant à la découverte d’au moins trois cadavres d’oiseaux, d’une ou plusieurs espèces sur un même site), contacter l’office français de la biodiversité par mail (sd44@ofb.gouv.fr) ou par téléphone (au 02 51 25 07 87).

Rappel

La mise en œuvre de ces mesures est essentielle pour éviter l’installation et/ou la propagation de ce virus sur notre territoire et protéger les élevages contre le risque qu’il représente. Ce virus est en effet susceptible d’entraîner de fortes mortalités des volailles d’élevages, avec de lourdes conséquences économiques.