Enfants et familles en « Retour d’été » à la Classerie
Vendredi 28 août, l’Arpej a invité les enfants ayant fréquenté les clubs de loisirs pendant l’été à se retrouver avec leur famille dans le parc de la Classerie, avant de reprendre le chemin de l’école.
Après une journée maussade vendredi 28 août, le soleil a décidé d’illuminer le parc de la Classerie d’une belle éclaircie de fin d’après-midi. L’Arpej a soigné l’accueil : petits fours et boissons sous chapiteaux, groupe de musique prêt à l’action et surtout : expo photo. C’est le premier endroit vers lequel se dirigent les familles conviées par l’Arpej au « Retour d’été ». Chacun cherche son ou ses enfants sur les panneaux qui donnent un aperçu des nombreuses activités auxquelles les jeunes Rezéens ont pu s’adonner en juillet et août : « Oh, ils sont allés au cinéma », « Regarde, c’est toi, là ! ».
816 jeunes accueillis
Sport, jardinage, bricolage, expériences scientifiques, land art, sorties au zoo, à Transfert, à la mer… Juste avant le dernier week-end précédant la rentrée scolaire, de belles tranches d’été sont à déguster en images. Ragon, Château, Salengro, Chêne-Gala, Praud, Robinière, La Houssais, le club junior : tous les accueils ont rivalisé d’inventivité pour offrir aux enfants un maximum d’aventures en plein air, et ont relevé le défi de rendre leurs vacances intéressantes et joyeuses, malgré les contraintes de la crise sanitaire. 816 jeunes en ont profité.
De nouveaux copains
Les enfants gambadent, heureux de retrouver leurs copains d’une semaine : « Léa et Anaïs se sont fait de nouveaux amis, qui fréquentent la même école mais ne sont pas dans la même classe, raconte leur père, Aurélien. Elles ont participé aux activités de la dernière semaine, et se sont visiblement bien amusées. »
Des vacances apprenantes pour 26 jeunes Rezéens
Ces enfants sont partis en colonie de vacances, beaucoup pour la première fois, dans un camping au bord de la mer. Découvertes scientifiques, baignades et veillées philo étaient au programme.
De retour de colo, ils descendent du car la tête déjà pleine de souvenirs. « On a construit des robots de course et de combat », raconte Alexandre, qui n’oublie pas de parler des baignades à la plage ou à la piscine du camping. Ahmed, 11 ans, a lui expérimenté la fabrication d’une fusée avec du papier, du vinaigre et du bicarbonate et, à l’heure de la séparation, a déjà envie de revoir ses « potes ». Tous deux ont participé, comme vingt-quatre autres Rezéens de sept à douze ans, à une « colo apprenante » proposée par la Ville et les Francas 44 au camping L’Étoile de mer à Assérac.
Réduire les inégalités
Ces deux séjours, du 17 au 21 et du 24 au 28 août, se sont inscrits dans le dispositif Vacances apprenantes, créé cet été par l’État pour permettre à des jeunes de partir dans un cadre éducatif. Afin de réduire les inégalités, exacerbées par la crise sanitaire, ces séjours étaient gratuits pour les familles reconnues comme public cible, notamment celles des quartiers prioritaires de la politique de la Ville.
Philosciences à la mer
La Ville de Rezé a saisi cette opportunité et s’est appuyée sur l’expertise des Francas 44, fédération d’éducation populaire, qui a construit un programme sur le thème Philosciences à la mer. Les matinées étaient consacrées à la découverte et à la recherche scientifique, les après-midi aux activités de plein air, et les veillées du soir à des discussions philosophiques et ludiques autour de la science.
« Remettre un cadre aux enfants »
Après une période où de nombreux repères ont été perdus, où les rythmes de vie ont été bousculés, ces séjours ont permis de « remettre un cadre aux enfants et de repartir sur une dynamique d’apprentissage », estime Benjamin Dubé, des Francas 44, qui a dirigé ces colos apprenantes. Cette initiative a aussi été l’occasion pour des jeunes, environ la moitié des Rezéens partis à Assérac, de découvrir la colonie, les plaisirs de la vie en collectivité comme l’implication dans les tâches du quotidien, rangement, cuisine, vaisselle… Une expérience « un peu bizarre, mais qui fait grandir », juge Rodrigue, 11 ans, à l’issue de cette semaine pas comme les autres.