Resilience
En partenariat avec le cinéma Saint-Paul, la mission relations européennes et internationales de la Ville de Rezé vous propose de découvrir 52 minutes filmées essentiellement dans la clandestinité.
52 minutes consacrées à la résilience du peuple sahraoui et à des figures de la résistance au Sahara occupé et dans les campements.
La projection sera suivie d’un débat avec Jordi Oriola, réalisateur du documentaire, pour échanger sur le film et la situation de la population sahraouie.
Un documentaire pour quoi faire ?
À travers ce documentaire, Jordi Oriola, réalisateur espagnol indépendant, rappelle l’historique du conflit du Sahara occidental et le drame vécu par le peuple sahraoui.
Ce dernier attend depuis 43 ans que l’ONU organise un référendum pour lui permettre de choisir librement son statut international et son organisation politique et administrative.
En raison de cette longue attente et de la frustration qu’elle engendre, la plupart des Sahraouis veulent partir en guerre contre le Maroc alors que les militants de la non-violence soutiennent que le maintien de la lutte non-violente est plus efficace. C’est l’un des rares documentaires montrant ce côté caché du conflit.
Vendredi 29 novembre à 20h30
Cinéma Saint-Paul
38, rue Julien-Douillard
Tarif : 4 €
37 ans de coopération rezéenne
Depuis 1982, la Ville de Rezé soutient le peuple sahraoui exilé dans les camps de réfugiés à Tindouf dans le sud de l’Algérie. Régulièrement, des délégation rezéennes s’y rendent pour appréhender le contexte réel et identifier les pistes de travail de cette coopération.
En juin 2019, le maire de Rezé a reçu une délégation sahraouie, dont la gouverneure du camp d’Aouserd et le représentant du Front Polisario en France. Les échanges ont permis de poser les bases d’une coopération renforcée en faveur de l’éducation et de la santé.
En collaboration avec l’association Enfants Réfugiés du Monde, l’Arpej et des familles rezéennes, la Ville reçoit, chaque été, des enfants sahraouis. Depuis 37 ans, ces séjours en famille leur permettent de vivre un quotidien différent de celui des camps de réfugiés dans lesquels ils grandissent. Outre les activités de loisirs organisées par l’Arpej, ils bénéficient d’un bilan de santé complet.