2023, une nouvelle année pleine de projets

Santé, social, tranquillité publique, éducation, culture, sport, festivités… Les élus rezéens annoncent une année 2023 pleine de projets, dont certains verront le jour très prochainement.

La ville en fête les 17 et 18 juin

Sylvie Landier, conseillère municipale déléguée aux événements, fêtes et animations de la ville et Carole Daire-Chaboy, adjointe déléguée à la vie associative.
Sylvie Landier, conseillère municipale déléguée aux événements, fêtes et animations de la ville et Carole Daire-Chaboy, adjointe déléguée à la vie associative.

Après une consultation citoyenne, nous commençons à voir les contours de la nouvelle fête de la ville. Elle aura lieu les 17 et 18 juin, dans une logique participative : ce sont les habitants, les associations et les commerçants, éventuellement constitués en comités, qui organiseront dans leur rue des repas, des animations, des spectacles… La Ville participera dans la limite du budget prévu, mais aussi en facilitant les choses, en fermant certaines rues à la circulation si besoin, en relayant les informations, etc.
Le fil rouge choisi par les participants aux ateliers de préparation est “l’eau”. La Ville organisera une soirée festive dans le parc des Mahaudières le samedi soir, vers laquelle les habitants seront invités à converger en suivant une déambulation-spectacle. Les Rezéennes et Rezéens pourront déposer leurs projets au printemps. La fête pourrait démarrer dès vendredi avec les enfants.

Sylvie Landier, conseillère municipale déléguée aux événements, fêtes et animations de la ville
Carole Daire-Chaboy, adjointe déléguée à la vie associative.

Travailleurs pauvres, familles monoparentales : un soutien adapté

Au vu de l’analyse annuelle des besoins sociaux réalisée avec le centre communal d’action sociale (CCAS), nous avons décidé de nous intéresser particulièrement aux groupes les plus fragiles, à Rezé comme ailleurs, à savoir les travailleurs pauvres et les familles monoparentales. Au-delà des données statistiques, nous avons engagé un travail avec les associations, le Département et les travailleurs sociaux pour réunir des informations de terrain. Le résultat de cette étude sera présenté en janvier aux élus, pour que chacun d’eux le prenne en compte dans son champ d’action. Le CCAS prépare déjà la révision des aides et dispositifs d’accompagnement (budget, ateliers cuisine ou économie d’énergie…) pour les adapter aux besoins actuels, dès la rentrée prochaine. Avec l’épicerie Au P’tit plus, notamment, nous accompagnons aussi les personnes isolées bien au-delà de l’aide alimentaire.

Loïc Chusseau, adjoint délégué à l’action sociale

Un diagnostic santé pour améliorer la prévention et l’accès aux soins

L’urgence en début de mandat fut la question du cabinet médical du Château : il était fondamental que le quartier puisse à nouveau bénéficier d’une offre de soins de proximité, et nous nous sommes pleinement mobilisés à cet effet. Suite à cette première étape, nous avons travaillé à faire de la santé un objectif central de nos actions conformément à nos engagements. Pour renforcer et compléter les initiatives que nous portons déjà sur le sujet, nous avons réalisé un diagnostic santé à l’échelle de la ville. Celui-ci a pu bénéficier de la participation de nombreux habitants et acteurs du territoire. Il sera prochainement diffusé, et permettra de présenter au printemps prochain la feuille de route santé de la Ville.

Philippe Audubert, adjoint délégué aux personnes âgées et à la santé

 

Végétalisées et inclusives, les cours d’école rezéennes pionnières

Cécilia Burgaud, adjointe déléguée à l’égalité femmes-hommes
Cécilia Burgaud, adjointe déléguée à l’égalité femmes-hommes

 

Nous voulons remplacer la “traditionnelle” cour avec terrain de foot central par des espaces de jeux modulaires utilisables par les filles et les garçons. Un travail auprès des enfants vise à leur faire prendre conscience de leur utilisation de l’espace, à exposer leurs satisfactions comme leurs frustrations, et à donner leurs idées. J’ai personnellement hâte de voir ce qu’ils expriment !

Cécilia Burgaud, adjointe déléguée à l’égalité femmes-hommes

 

Nous menons avec l’Auran* une réflexion d’ampleur sur les cours d’école. Elles seront rénovées au rythme d’une par an. Pauline-Roland est actuellement la moins bien lotie : îlot de chaleur, manque de végétaux, peu d’espaces verts alentour. Ce sera donc le projet pilote réalisé l’été prochain, au terme d’un travail avec les enfants, enseignants, équipes périscolaires et parents d’élèves. Entre-temps, des actions concrètes, simples et rapides seront poursuivies pour faciliter l’accès des classes aux espaces verts jouxtant ou proches des écoles. Au-delà de la végétalisation, notre projet est global et s’attache
à rendre les cours égalitaires.

Isabelle Coirier, adjointe déléguée à l’éducation

Paradoxalement, l’accessibilité des cours d’école ne fait pas partie des exigences de mise en conformité appliquées aux bâtiments. Mais nous tenons à ce que tous les enfants, y compris ceux qui sont porteurs de handicap, puissent profiter d’un espace extérieur adapté et adaptable, ce qui augmentera le confort de tous. Nous étudions les usages et préparons un cahier des charges qui pourra être partagé avec d’autres communes, car rien n’existe en la matière. Nous faisons figure de pionniers, et je suis fier de porter ce projet qui me tient à cœur.

Franck Letrouvé, conseiller municipal délégué à l’intégration des personnes handicapées

Isabelle Coirier, adjointe déléguée à l’éducation et Franck Letrouvé, conseiller municipal délégué à l’intégration des personnes handicapées
Isabelle Coirier, adjointe déléguée à l’éducation et Franck Letrouvé, conseiller municipal délégué à l’intégration des personnes handicapées

 

Du sport en accès libre pour toutes et tous

Le conseil municipal a voté en novembre la transformation du terrain de hat-trick du stade Léo-Lagrange en terrain de cécifoot. Ce sport adapté aux déficients visuels pourra être librement pratiqué par tous. Cette réalisation se fera en marge de la concertation sur le sport hors les murs avec les clubs, l’Office municipal des sports et les habitants. Nous essaierons de suivre la ligne générale de leurs préconisations. Les réalisations se feront, selon le plan de charge et le coût des travaux, en tenant compte de nos axes égalité femmes-hommes et accessibilité, et du maillage du territoire. Progressivement, des lieux publics seront pourvus d’équipements permettant à toutes et tous d’avoir une activité physique, quels que soient leur âge, leur genre et leurs capacités, sans enjeu réglementaire ou de performance. Dès 2023, nous commencerons l’installation de stations d’entretien musculaire aux abords de parcs ou le long de promenades, et le plateau sportif de Ragon, près de l’école, sera rénové.

Didier Quéraud, adjoint délégué au sport

L’éducation artistique et culturelle des enfants et des jeunes est une des priorités du mandat. Cette année, plus de 2 350 jeunes Rezéens en bénéficient sur le temps scolaire. Les parcours et projets culturels et artistiques leur permettent de s’épanouir, de développer leur sens critique, de s’ouvrir aux autres. La signature du contrat local d’éducation artistique avec le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de la Culture au premier trimestre 2023 est une reconnaissance du travail mené. Il va permettre à la Ville de mieux animer les parcours et projets à l’échelle du territoire, d’élargir le dispositif à la petite enfance
et de faciliter les passerelles vers le collège.

Hugues Brianceau, adjoint délégué à la culture

 

Tranquillité publique : plus de sérénité dans notre quotidien

L’année 2022 a été marquée par la consultation citoyenne pour la création d’une police municipale de proximité. Suite au vote positif des Rezéens, six policiers seront recrutés avant la fin du mandat (2026). Les premiers arriveront courant 2023. Nous maintiendrons nos efforts sur la lutte contre les incivilités (stationnements anarchiques, déchets sauvages…). En collaboration avec les habitants, nous œuvrons pour plus de sérénité dans la commune. Aujourd’hui, les cambriolages ont fortement baissé et sont revenus aux chiffres de 2018. Et nous resterons très vigilants sur la présence de la police nationale, indispensable pour démanteler les réseaux tant pour les cambriolages que pour le trafic de stupéfiants.

Jean-Christophe Faës, adjoint délégué à la tranquillité publique

Jean-Christophe Faës, adjoint délégué à la tranquillité publique
Jean-Christophe Faës, adjoint délégué à la tranquillité publique